Synopsis
" Mon père ne m'a pas légué des meubles ou des bijoux, mais des bâtons d'encre. Depuis trois ou quatre générations, ces bâtons sont un trésor de famille plus précieux que l'or. Tous les matins, je calligraphie pour me calmer, pour chasser les restes de cauchemars et entrer dans le rythme de la vie. La pratique quotidienne de cette discipline m'est devenue indispensable, comme une prière intérieure. Chaque jour, il faut repartir de la feuille blanche, plonger en soi, se mettre en quête du vrai et du beau. Fruits de longues maturations, ces créations d'encre révèlent sans doute le portrait de mon âme. " La calligraphie est au coeur de la vie de François Cheng. Dans ce livre, le plus personnel, il accompagne chacune de ses oeuvres d'un texte tissé de souvenirs, de réflexions et d'évocations poétiques. A l'exemple d'Henri Michaux, il se montre comme l'un des rares artistes capables de tracer un trait d'union entre la plume et le pinceau, la Chine et l'Occident.
About the Author
Poète, essayiste et romancier, Prix Femina pour Le Dit de Tianyi (Albin Michel, 1998), Prix de la francophonie pour l'ensemble de son oeuvre en 2001, François Cheng a été élu à l'Académie française en 2002. Ses derniers ouvrages, L'Eternité n'est pas de trop (Albin Michel, 2002) et Cinq méditations sur la beauté (Albin Michel, 2006), traduits dans le monde entier, ont rencontré un public nombreux et fervent.
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