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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
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In octavo relie sous cartonnage d attente piece de titre, 163 pages et 10 planches hors-texte. Très rare thèse de doctorat de médecine du grand neurologue français, reconnu par Babinski comme l'un de ses meilleurs élèves, soutenue devant Fulgence Raymond. Jean-Nicolas-Denis-Eugène Nageotte est né à Dijon en 1866 et mort à Paris en 1948. Il entreprit ses études de médecine à Besançon pour les terminer à Paris où il devient interne des hôpitaux en 1889. Il fut d'abord chef de travaux anatomiques à la Clinique des maladies du système nerveux de la Salpêtrière, puis médecin-adjoint de l'hôpital de Bicêtre en 1898, dans le corps des Médecins aliénistes des hôpitaux de Paris et enfin répétiteur au laboratoire d'Histologie de l'Ecole pratique des Hautes Etudes du collège de France (1903-1912). C'est en 1912 qu'il accède à la fois aux fonctions de Médecin de la Salpêtrière et Professeur au Collège de France, poste qu'il occupera jusqu'en 1937. On peut distinguer dans l'oeuvre de Nageotte trois périodes définies par l'orientation principale de ses recherches : la période « Neuropathologie », la période « Neurocytologie » et enfin la période « Biophysique-Cristallographie ». Sa thèse, très remarquée à l'époque, notamment par Babinski qui ignorait qu'il aurait à signer avec lui une contribution très importante quelques années plus tard, établit que l'origine du tabès ne se situe pas dans les neurones médullaires, comme on l'admettait à l'époque, mais dans une lésion des cordons postérieurs. Il devait affiner cette notion par la suite en montrant que la lésion initiale se situe au niveau des « nerfs radiculaires », que d'autres auteurs ont pérennisé comme nerf radiculaire de Nageotte (racines dorsales). Cette découverte fut longtemps controversée avant de s'imposer définitivement ; c'est pourquoi il continua d'approfondir ce sujet sur lequel il fit plusieurs publications complémentaires : « La lésion primitive du tabès », Bulletin de la Société Anatomique 1894 et « Note sur une plaque de myélite siégeant dans le faisceau antérolatéral chez un tabétique paralytique général », Bulletin de la Société anatomique 1895). C'est au cours de cette période qu'il se lia avec le neurologue Joseph Babinski, de 9 ans son aîné, qu'il considéra toujours comme l'un de ses maîtres et avec lequel il décrit en 1902 le syndrome de Babinski-Nageotte, conséquence d'une lésion bulbaire unilatérale d'origine syphilitique (« Hémiasynergie, latéropulsion et myosis bulbaires avec hémianesthésie et hémiplégie croisées », comptes rendus de la Société de neurologie, séance du 17 avril 1902). Il resta lié toute sa vie à ses deux seuls maîtres, Gombault et Babinski. Il a formé dans la génération suivante, nombre de neurologues de premier plan tels que Clovis Vincent, Henri Mondor, Pierre Chevallier, Henri Wallon, Jean Delay et Gabriel Sourdille. Seller Inventory # MUEQW637
Title: Tabes et paralysie générale.
Publisher: Paris, Steinheil
Publication Date: 1893
Binding: Couverture rigide
Condition: Très bon
Edition: Edition originale
Seller: Librairie Alain Brieux, Paris, France
Couverture rigide. Condition: Bon. 160-[4] pp. et 10 pl. Paris, Steinheil, 1893, in-8, 160-[4] pp. et 10 pl, Broché, Édition en librairie, peu courante, de la thèse de Jean Nageotte (1866-1948). Elle fut très remarquée à l'époque, notamment par Babinski qui devait signer avec Nageotte, quelques années plus tard, un ouvrage de la plus haute importance ; Hémiasynergie, latéropulsion et myosis bulbaires avec hémianesthésie et hémiplégie croisées (1902), dans lequel les deux neurologues décrivent le syndrome de Babinski-Nageotte, conséquence d'une lésion bulbaire unilatérale d'origine syphilitique. Dans le présent ouvrage, Nageotte établit que l'origine du tabès ne se situe pas dans les neurones médullaires, comme on l'admettait à l'époque, mais dans une lésion des cordons postérieurs. L'auteur affinera cette notion par la suite en montrant que la lésion initiale se situe au niveau des "nerfs radiculaires", que d'autres auteurs ont pérennisé sous la dénomination de "nerf radiculaire de Nageotte" (racines dorsales). Cette découverte fut longtemps controversée avant de s'imposer définitivement. Bon exemplaire, non coupé, avec ses 10 planches finales de vues microscopiques du système nerveux. Dos consolidé. Seller Inventory # 63732
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Seller: Librairie Diona, Paris, France
Couverture rigide. Condition: Très bon. Edition originale. In octavo relie sous cartonnage d attente piece de titre, 163 pages et 10 planches hors-texte. Très rare thèse de doctorat de médecine du grand neurologue français, reconnu par Babinski comme l'un de ses meilleurs élèves, soutenue devant Fulgence Raymond. Jean-Nicolas-Denis-Eugène Nageotte est né à Dijon en 1866 et mort à Paris en 1948. Il entreprit ses études de médecine à Besançon pour les terminer à Paris où il devient interne des hôpitaux en 1889. Il fut d'abord chef de travaux anatomiques à la Clinique des maladies du système nerveux de la Salpêtrière, puis médecin-adjoint de l'hôpital de Bicêtre en 1898, dans le corps des Médecins aliénistes des hôpitaux de Paris et enfin répétiteur au laboratoire d'Histologie de l'Ecole pratique des Hautes Etudes du collège de France (1903-1912). C'est en 1912 qu'il accède à la fois aux fonctions de Médecin de la Salpêtrière et Professeur au Collège de France, poste qu'il occupera jusqu'en 1937. On peut distinguer dans l'oeuvre de Nageotte trois périodes définies par l'orientation principale de ses recherches : la période « Neuropathologie », la période « Neurocytologie » et enfin la période « Biophysique-Cristallographie ». Sa thèse, très remarquée à l'époque, notamment par Babinski qui ignorait qu'il aurait à signer avec lui une contribution très importante quelques années plus tard, établit que l'origine du tabès ne se situe pas dans les neurones médullaires, comme on l'admettait à l'époque, mais dans une lésion des cordons postérieurs. Il devait affiner cette notion par la suite en montrant que la lésion initiale se situe au niveau des « nerfs radiculaires », que d'autres auteurs ont pérennisé comme nerf radiculaire de Nageotte (racines dorsales). Cette découverte fut longtemps controversée avant de s'imposer définitivement ; c'est pourquoi il continua d'approfondir ce sujet sur lequel il fit plusieurs publications complémentaires : « La lésion primitive du tabès », Bulletin de la Société Anatomique 1894 et « Note sur une plaque de myélite siégeant dans le faisceau antérolatéral chez un tabétique paralytique général », Bulletin de la Société anatomique 1895). C'est au cours de cette période qu'il se lia avec le neurologue Joseph Babinski, de 9 ans son aîné, qu'il considéra toujours comme l'un de ses maîtres et avec lequel il décrit en 1902 le syndrome de Babinski-Nageotte, conséquence d'une lésion bulbaire unilatérale d'origine syphilitique (« Hémiasynergie, latéropulsion et myosis bulbaires avec hémianesthésie et hémiplégie croisées », comptes rendus de la Société de neurologie, séance du 17 avril 1902). Il resta lié toute sa vie à ses deux seuls maîtres, Gombault et Babinski. Il a formé dans la génération suivante, nombre de neurologues de premier plan tels que Clovis Vincent, Henri Mondor, Pierre Chevallier, Henri Wallon, Jean Delay et Gabriel Sourdille. Seller Inventory # KOANT154d
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Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture rigide. Condition: Très bon. Edition originale. In octavo relie sous cartonnage d attente pièce de titre, 163 pages et 10 planches hors-texte. Plats de couverture conservés. Très rare thèse de doctorat de médecine du grand neurologue français, reconnu par Babinski comme l'un de ses meilleurs élèves, soutenue devant Fulgence Raymond. Jean-Nicolas-Denis-Eugène Nageotte est né à Dijon en 1866 et mort à Paris en 1948. Il entreprit ses études de médecine à Besançon pour les terminer à Paris où il devient interne des hôpitaux en 1889. Il fut d'abord chef de travaux anatomiques à la Clinique des maladies du système nerveux de la Salpêtrière, puis médecin-adjoint de l'hôpital de Bicêtre en 1898, dans le corps des Médecins aliénistes des hôpitaux de Paris et enfin répétiteur au laboratoire d'Histologie de l'Ecole pratique des Hautes Etudes du collège de France (1903-1912). C'est en 1912 qu'il accède à la fois aux fonctions de Médecin de la Salpêtrière et Professeur au Collège de France, poste qu'il occupera jusqu'en 1937. On peut distinguer dans l'oeuvre de Nageotte trois périodes définies par l'orientation principale de ses recherches : la période « Neuropathologie », la période « Neurocytologie » et enfin la période « Biophysique-Cristallographie ». Sa thèse, très remarquée à l'époque, notamment par Babinski qui ignorait qu'il aurait à signer avec lui une contribution très importante quelques années plus tard, établit que l'origine du tabès ne se situe pas dans les neurones médullaires, comme on l'admettait à l'époque, mais dans une lésion des cordons postérieurs. Il devait affiner cette notion par la suite en montrant que la lésion initiale se situe au niveau des « nerfs radiculaires », que d'autres auteurs ont pérennisé comme nerf radiculaire de Nageotte (racines dorsales). Cette découverte fut longtemps controversée avant de s'imposer définitivement ; c'est pourquoi il continua d'approfondir ce sujet sur lequel il fit plusieurs publications complémentaires : « La lésion primitive du tabès », Bulletin de la Société Anatomique 1894 et « Note sur une plaque de myélite siégeant dans le faisceau antérolatéral chez un tabétique paralytique général », Bulletin de la Société anatomique 1895). C'est au cours de cette période qu'il se lia avec le neurologue Joseph Babinski, de 9 ans son aîné, qu'il considéra toujours comme l'un de ses maîtres et avec lequel il décrit en 1902 le syndrome de Babinski-Nageotte, conséquence d'une lésion bulbaire unilatérale d'origine syphilitique (« Hémiasynergie, latéropulsion et myosis bulbaires avec hémianesthésie et hémiplégie croisées », comptes rendus de la Société de neurologie, séance du 17 avril 1902). Il resta lié toute sa vie à ses deux seuls maîtres, Gombault et Babinski. Il a formé dans la génération suivante, nombre de neurologues de premier plan tels que Clovis Vincent, Henri Mondor, Pierre Chevallier, Henri Wallon, Jean Delay et Gabriel Sourdille. Seller Inventory # GNB9403
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Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. In-8° broché, couverture imprimée originale, 160 pages et 10 planches hors-texte. For Pitres's contributions to neurology, see Haymaker, Founders of Neurology, 1st ed., pp. 347-50. Nageotte's Doctoral Thesis. "His doctoral thesis and some later contributions dealt with tabes dorsalis. From the study of the nervous system of tabetics he concluded that the initial lesion occurs in the dorsal root component of the mixed spinal (or radicular) nerve, since called the 'radicular nerve of Nageotte' (Haymaker & Schiller, Founders of Neurology, p. 134). Seller Inventory # ANAK2
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