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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
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In quarto relie cartonnage moderne, 59 pages - - Germain Pichault de La Martinière (parfois la Martinière ou Lamartinière1), né à Argenton-l'Église le 27 septembre 1697 et décédé le 17 octobre 1783 au château de La Martinière à Bièvres, est un chirurgien et conseiller d'État français au service des rois Louis XV puis Louis XVI, qui créa les écoles de chirurgie en France. Germain Pichault de La Martinière devient le chirurgien personnel du roi Louis XV qui l'honore de sa plus intime amitié4 jusqu'à sa mort, fonction qu'il conservera auprès de son successeur. Sa nomination à cette nouvelle charge est assortie de la jouissance d'une étonnante prérogative : « tous maîtres, chirurgiens, barbiers, perruquiers et autres, qui exercent quelque partie de la chirurgie et de la barberie dans le royaume, lui payeront 21 sols et 3 deniers pour une fois seulement ». Il poursuit l'entreprise réformatrice de Lapeyronie qui, avec l'appui du vieux chirurgien de Louis XIV, Georges Mareschal, avait initié la création d'une Académie royale de chirurgie dès 1731. La Martinière n'aura de cesse à sa suite d'oeuvrer à l'émancipation de la chirurgie et d'arracher l'indépendance de celle-ci vis-à-vis de la faculté de médecine de Paris, en en faisant une discipline autonome, tâchant de réduire au silence les querelles inter-disciplinaires. En effet, depuis 1716, une âpre fronde des chirurgiens, qui n'étaient pas autorisés à traiter les maladies sans présence des médecins, les opposait à ces derniers, représentés par la Faculté. Cette lutte se traduira par une confrontation entre de La Martinière et François Chicoyneau, premier médecin du roi et chancelier de la Faculté, qui se soldera par un décret du conseil d'État cessant, de fait, la sujétion d'un corps à l'autre en 1750. Un décret royal de 1770 effacera définitivement cette sujétion séculaire des chirurgiens en faisant prêter serment au premier chirurgien en les mains du roi à la place d'en celles du premier médecin Les statuts de l'Académie de chirurgie seront promulgués en 1748 et La Martinière en prendra la direction pendant près de trente-sept années. Ainsi, soucieux d'améliorer la formation des chirurgiens et des médecins, il obtient du roi l'édification d'un bâtiment assez spacieux pour contenir l'Académie, le Collège et la Bibliothèque de chirurgie, en remplacement du trop exigu amphithéâtre d'anatomie de Saint-Cosme7, dans le fief originel de la communauté des chirurgiens de Paris8. La construction de l'ouvrage sera confiée à Jacques Gondouin en 1769 et achevé en 1774. La Martinière fait par ailleurs établir des écoles de chirurgie dans les principales villes de province et fonde à Paris l'École pratique de chirurgie où les élèves peuvent s'exercer à disséquer et à répéter les opérations sur des cadavres En 1757, il obtient, avec François Desport, chirurgien en chef de l'armée de Westphalie, que les chirurgiens militaires soient dotés d'un uniforme particulier reconnaissable par tous pour les protéger tant des soldats ennemis qu'alliés11. Seller Inventory # BAV34277
Title: Représentations pour le Sr de La Martinière,...
Publisher: A Paris : Chez Delaguette
Publication Date: 1748
Binding: Couverture rigide
Condition: Très bon
Edition: Edition originale
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture rigide. Condition: Très bon. Edition originale. In quarto relie cartonnage moderne, 59 pages - - Germain Pichault de La Martinière (parfois la Martinière ou Lamartinière1), né à Argenton-l'Église le 27 septembre 1697 et décédé le 17 octobre 1783 au château de La Martinière à Bièvres, est un chirurgien et conseiller d'État français au service des rois Louis XV puis Louis XVI, qui créa les écoles de chirurgie en France. Germain Pichault de La Martinière devient le chirurgien personnel du roi Louis XV qui l'honore de sa plus intime amitié4 jusqu'à sa mort, fonction qu'il conservera auprès de son successeur. Sa nomination à cette nouvelle charge est assortie de la jouissance d'une étonnante prérogative : « tous maîtres, chirurgiens, barbiers, perruquiers et autres, qui exercent quelque partie de la chirurgie et de la barberie dans le royaume, lui payeront 21 sols et 3 deniers pour une fois seulement ». Il poursuit l'entreprise réformatrice de Lapeyronie qui, avec l'appui du vieux chirurgien de Louis XIV, Georges Mareschal, avait initié la création d'une Académie royale de chirurgie dès 1731. La Martinière n'aura de cesse à sa suite d'oeuvrer à l'émancipation de la chirurgie et d'arracher l'indépendance de celle-ci vis-à-vis de la faculté de médecine de Paris, en en faisant une discipline autonome, tâchant de réduire au silence les querelles inter-disciplinaires. En effet, depuis 1716, une âpre fronde des chirurgiens, qui n'étaient pas autorisés à traiter les maladies sans présence des médecins, les opposait à ces derniers, représentés par la Faculté. Cette lutte se traduira par une confrontation entre de La Martinière et François Chicoyneau, premier médecin du roi et chancelier de la Faculté, qui se soldera par un décret du conseil d'État cessant, de fait, la sujétion d'un corps à l'autre en 1750. Un décret royal de 1770 effacera définitivement cette sujétion séculaire des chirurgiens en faisant prêter serment au premier chirurgien en les mains du roi à la place d'en celles du premier médecin Les statuts de l'Académie de chirurgie seront promulgués en 1748 et La Martinière en prendra la direction pendant près de trente-sept années. Ainsi, soucieux d'améliorer la formation des chirurgiens et des médecins, il obtient du roi l'édification d'un bâtiment assez spacieux pour contenir l'Académie, le Collège et la Bibliothèque de chirurgie, en remplacement du trop exigu amphithéâtre d'anatomie de Saint-Cosme7, dans le fief originel de la communauté des chirurgiens de Paris8. La construction de l'ouvrage sera confiée à Jacques Gondouin en 1769 et achevé en 1774. La Martinière fait par ailleurs établir des écoles de chirurgie dans les principales villes de province et fonde à Paris l'École pratique de chirurgie où les élèves peuvent s'exercer à disséquer et à répéter les opérations sur des cadavres En 1757, il obtient, avec François Desport, chirurgien en chef de l'armée de Westphalie, que les chirurgiens militaires soient dotés d'un uniforme particulier reconnaissable par tous pour les protéger tant des soldats ennemis qu'alliés11. Seller Inventory # son17861
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