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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
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In-4° relié, 475 pages. Exemplaire d'épreuve de l'imprimeur - - - Auguste Dreyfus, né à Wissembourg dans le Bas-Rhin le 28 juin 1827 et mort à Paris le 25 mai 1897, est une personnalité franco-péruvienne du monde des affaires du xixe siècle. En 1858, Auguste Dreyfus rejoint la société commerciale Dreyfus Frères & Cie, une petite maison de commerce, spécialisée dans le négoce des tissus et articles de nouveautés, fondée en août 1852 par trois de ses frères, Prosper, Jérôme et Isidore. Plus tard, l'entreprise décide d'étendre son activité géographiquement et d'élargir ses activités à des domaines autres que le textile. Une succursale est créée à Lima, et Dreyfus part s'installer là-bas la même année et importe les premières marchandises de France. Ses frères lui laissent bientôt le contrôle de la société, à partir de juin 1869. Sa réussite étonne les historiens péruviens car elle très tardive et rapide.[réf. nécessaire] Ils le présentent comme « un obscur et médiocre commerçant de pacotille » avant 1869. Au Pérou, Auguste Dreyfus fait le commerce d'objets, produits et denrées de luxe. Il se convertit au catholicisme peu avant son mariage à Lima, le 15 août 1862, avec Sofia Bergman, une Péruvienne. Dreyfus signe ce contrat avec le ministre des Finances Nicolás de Piérola Villena. Il réussit ainsi l'exploit d'évincer un puissant syndicat d'affaires européen conduit par Gibbs & Sons, auquel participent les négociants parisiens Thomas, Lachambre & Cie et du baron Émile d'Erlanger. La banque Schroders de la City, le soutient et se charge de l'émission des emprunts de 1870 à 1872. À l'époque à laquelle le ministre des Finances Nicolás de Piérola signe ce contrat, la situation financière du Pérou est désastreuse. L'affaire dépasse cependant ses moyens, aussi forme-t-il, dès le 6 juillet 1869, avec la Société générale et la mission de négoce internationale Leiden, Premsel & cie la « participation » ou « syndicat guano », capable de fournir les 60 millions de capital nécessaires à l'amorçage de la pompe ; tandis que ses partenaires apportent, stockent, traitent et écoulent le produit. Auguste Dreyfus se retrouve donc à la tête d'une multinationale qui transporte 1,8 million de tonnes de guano, de 1870 à 1880, sur près de 2000 navires battant huit pavillons L'enjeu est tel que Dreyfus, qui s'est réservé 60 % des bénéfices nets, devient la cible d'attaques venues de toutes parts : il se heurte d'abord à la coalition de ses concurrents anglais évincés qui obtiennent l'annulation de son contrat par la cour suprême péruvienne en novembre 1869. Le Pérou négocie en coulisse un contrat concurrent, signé le 7 juin 1876, avec un financier de la City, Sir Raphaël, qui, à la tête de la Peruvian Guano Company, devrait prendre la relève de Dreyfus à partir de novembre 1876. Pour finir il se brouille avec la Société générale, qui l'avait lâché pour apporter son soutien à Sir Raphaël, et se rapproche du Crédit industriel et commercial et de la Compagnie financière et commerciale du Pacifique, qui avaient mis à profit une nouvelle révolution péruvienne, la guerre entre le Pérou et le Chili, et la conquête par ce dernier des îles à guano pour décrocher à son tour, en 1880, un contrat de vente de guano. Toutes ses affaires trouvent leur conclusion au prétoire; cinquante-quatre avocats, parmi lesquels Waldeck-Rousseau, plaident pour Dreyfus dans trois groupes de procès : les uns intentés par Dreyfus Frères, appuyés par le gouvernement français, contre les gouvernements péruvien et chilien ; les autres entre membres de la participation guano, marqués notamment par le suicide de Premsel, le 12 novembre 1885, et sa mise en faillite, ainsi que par la démission de Guillaume Denière de la présidence de la Société générale, en février 1886 ; enfin les actions menées par les sous-participants contre Dreyfus. certains de ces conflits ne trouveront leur conclusion devant les instances internationales qu'à la fin des années 1930. Seller Inventory # NVJ7443
Title: Plaidoiries pour M. M Dreyfus. Affaire de la...
Publisher: Paris : P. Dupont
Publication Date: 1886
Binding: Couverture rigide
Condition: Assez bon
Edition: Edition originale
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture rigide. Condition: Assez bon. Edition originale. In-4° relié, 475 pages. Exemplaire d'épreuve de l'imprimeur - - - Auguste Dreyfus, né à Wissembourg dans le Bas-Rhin le 28 juin 1827 et mort à Paris le 25 mai 1897, est une personnalité franco-péruvienne du monde des affaires du xixe siècle. En 1858, Auguste Dreyfus rejoint la société commerciale Dreyfus Frères & Cie, une petite maison de commerce, spécialisée dans le négoce des tissus et articles de nouveautés, fondée en août 1852 par trois de ses frères, Prosper, Jérôme et Isidore. Plus tard, l'entreprise décide d'étendre son activité géographiquement et d'élargir ses activités à des domaines autres que le textile. Une succursale est créée à Lima, et Dreyfus part s'installer là-bas la même année et importe les premières marchandises de France. Ses frères lui laissent bientôt le contrôle de la société, à partir de juin 1869. Sa réussite étonne les historiens péruviens car elle très tardive et rapide.[réf. nécessaire] Ils le présentent comme « un obscur et médiocre commerçant de pacotille » avant 1869. Au Pérou, Auguste Dreyfus fait le commerce d'objets, produits et denrées de luxe. Il se convertit au catholicisme peu avant son mariage à Lima, le 15 août 1862, avec Sofia Bergman, une Péruvienne. Dreyfus signe ce contrat avec le ministre des Finances Nicolás de Piérola Villena. Il réussit ainsi l'exploit d'évincer un puissant syndicat d'affaires européen conduit par Gibbs & Sons, auquel participent les négociants parisiens Thomas, Lachambre & Cie et du baron Émile d'Erlanger. La banque Schroders de la City, le soutient et se charge de l'émission des emprunts de 1870 à 1872. À l'époque à laquelle le ministre des Finances Nicolás de Piérola signe ce contrat, la situation financière du Pérou est désastreuse. L'affaire dépasse cependant ses moyens, aussi forme-t-il, dès le 6 juillet 1869, avec la Société générale et la mission de négoce internationale Leiden, Premsel & cie la « participation » ou « syndicat guano », capable de fournir les 60 millions de capital nécessaires à l'amorçage de la pompe ; tandis que ses partenaires apportent, stockent, traitent et écoulent le produit. Auguste Dreyfus se retrouve donc à la tête d'une multinationale qui transporte 1,8 million de tonnes de guano, de 1870 à 1880, sur près de 2000 navires battant huit pavillons L'enjeu est tel que Dreyfus, qui s'est réservé 60 % des bénéfices nets, devient la cible d'attaques venues de toutes parts : il se heurte d'abord à la coalition de ses concurrents anglais évincés qui obtiennent l'annulation de son contrat par la cour suprême péruvienne en novembre 1869. Le Pérou négocie en coulisse un contrat concurrent, signé le 7 juin 1876, avec un financier de la City, Sir Raphaël, qui, à la tête de la Peruvian Guano Company, devrait prendre la relève de Dreyfus à partir de novembre 1876. Pour finir il se brouille avec la Société générale, qui l'avait lâché pour apporter son soutien à Sir Raphaël, et se rapproche du Crédit industriel et commercial et de la Compagnie financière et commerciale du Pacifique, qui avaient mis à profit une nouvelle révolution péruvienne, la guerre entre le Pérou et le Chili, et la conquête par ce dernier des îles à guano pour décrocher à son tour, en 1880, un contrat de vente de guano. Toutes ses affaires trouvent leur conclusion au prétoire; cinquante-quatre avocats, parmi lesquels Waldeck-Rousseau, plaident pour Dreyfus dans trois groupes de procès : les uns intentés par Dreyfus Frères, appuyés par le gouvernement français, contre les gouvernements péruvien et chilien ; les autres entre membres de la participation guano, marqués notamment par le suicide de Premsel, le 12 novembre 1885, et sa mise en faillite, ainsi que par la démission de Guillaume Denière de la présidence de la Société générale, en février 1886 ; enfin les actions menées par les sous-participants contre Dreyfus. certains de ces conflits ne trouveront leur conclusion devant les instances internationales qu'à la fin des années 1930. Seller Inventory # GNB8718
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