Pétition à la Convention nationale, par les exécuteurs des jugemens criminels des tribunaux de la République française. [Signed: Samson [sic] à Paris, à Versailles . Desmorest à Étampes, and others. A claim for a higher scale of payment.].

Charles Henri SANSON (les bourreaux de la République réclament une augmentation)

Published by Pp. 8, 1793
Used Couverture souple

From Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France Seller rating 4 out of 5 stars 4-star rating, Learn more about seller ratings

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Description:

In-4° broché, 8 pages. La dernière page donne la liste de tous les pétitionnaires, c'est-à-dire tous les exécuteurs de l'île de France. Charles-Henri Sanson, né le 15 février 1739 et mort le 4 juillet 1806, est un bourreau français, officiellement exécuteur des hautes oeuvres de Paris, sous les règnes des rois Louis XV et Louis XVI, puis sous la Première République française. Il est surtout connu pour avoir décapité le roi Louis XVI ainsi que différents révolutionnaires comme Danton, Camille Desmoulins ou Robespierre. Issu d'une famille de bourreaux, il a administré la peine capitale durant plus de quarante années et a exécuté de sa propre main près de 3 000 personnes. Charles-Henri Sanson est le quatrième bourreau issu d'une dynastie d'exécuteurs officiels. Son arrière-grand-père, Charles Sanson (1658-1695), soldat dans l'armée française, fut nommé en 1684 en tant qu'exécuteur des hautes oeuvres par le roi Louis XIV. Il passa la main à son fils Charles (1681-1726) peu avant sa mort. Lorsque ce dernier mourut, une régence fut instaurée jusqu'à ce que son jeune fils, Charles-Jean-Baptiste Sanson (1719-1778), puisse le remplacer. Charles Henri, l'aîné des dix enfants de Charles-Jean-Baptiste apprit à son tour le métier et travailla avec son père durant une vingtaine d'années, puis prêta serment lors de la mort de ce dernier. Il acheta le presbytère de Vert-le-Petit et y vécut. Charles-Henri Sanson naquit à Paris de Charles-Jean-Baptiste Sanson et de sa première femme Madeleine Tronson. Il fut élevé dans un premier temps dans un couvent à Rouen jusqu'en 1753, quand le père d'un autre élève se rendit compte qu'il était fils de bourreau, ce qui le contraignit à quitter l'école pour ne pas entacher sa réputation. Charles-Henri reçut ensuite une éducation privée, puis intégra l'université de Leyde dans le but de devenir physicien. Durant tout ce temps, il montra une aversion marquée envers la profession familiale. Du fait de la paralysie de son père, il dut abandonner ses études pour le remplacer malgré le dégoût qu'il éprouvait pour cette profession, car il devait assurer la subsistance de sa famille. Il se fit dès lors connaître en tant que « Monsieur de Paris ». En 1757, Sanson assista son oncle Nicolas-Charles-Gabriel Sanson, exécuteur de Reims (1721-1795), lors de l'exécution particulièrement épouvantable de Robert-François Damiens. Ce dernier fut écartelé à la suite d'une tentative de régicide sur Louis XV et il fallut une intervention efficace de Sanson pour faire cesser le supplice du condamné. Son oncle décida d'interrompre son activité à la suite de cet incident. Le 1er juillet 1766, il exécuta le chevalier de La Barre, accusé de blasphème, qui eut la langue coupée, le cou tranché et dont les restes furent brûlés. Il fut également le bourreau de l'empoisonneur Antoine-François Desrues qui périt sur le bûcher en 1777. En 1766, il rata totalement la décapitation de Thomas Arthur de Lally-Tollendal. Son père, qui se devait d'assister à chaque exécution en tant que chef bourreau, dut lui-même trancher le cou de la victime d'un coup supplémentaire. Au total, Charles-Henri exécuta 2918 condamnés entre le 14 juillet 1789 et le 21 octobre 1796 (y compris Louis XVI)5. Bien qu'il ne fût jamais un sympathisant de la monarchie, il hésita avant d'exécuter le roi, étant même persuadé jusqu'au dernier instant que des partisans de la royauté tenteraient de libérer le souverain déchu. Il dit même au roi-citoyen « Savez-vous que derrière vous se trouvent près de 800 ans d'histoire dont je vais mettre un terme ? », ce à quoi le roi répondit « Taisez-vous et faites votre travail. ».[réf. nécessaire] La reine Marie-Antoinette, quant à elle, fut décapitée par son fils Henri.[réf. nécessaire] Il fit signe à son fils d'exécuter la tâche qui lui était normalement dévolue, étant encore au bas de l'échafaud. Par la suite, il mena à la guillotine des vagues successives de révolutionnaires, dont Danton, Robespierre, Saint-Just, Hébert, et Desmoulins. Seller Inventory # JQD8564

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Bibliographic Details

Title: Pétition à la Convention nationale, par les ...
Publisher: Pp. 8
Publication Date: 1793
Binding: Couverture souple
Condition: Bon
Edition: Edition originale

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Charles Henri SANSON (les bourreaux de la République réclament une augmentation)
Published by Pp. 8, 1793
Used Couverture souple First Edition

Seller: PRISCA, Paris, France

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Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-4° broché, 8 pages. La dernière page donne la liste de tous les pétitionnaires, c'est-à-dire tous les exécuteurs de l'île de France. Charles-Henri Sanson, né le 15 février 1739 et mort le 4 juillet 1806, est un bourreau français, officiellement exécuteur des hautes oeuvres de Paris, sous les règnes des rois Louis XV et Louis XVI, puis sous la Première République française. Il est surtout connu pour avoir décapité le roi Louis XVI ainsi que différents révolutionnaires comme Danton, Camille Desmoulins ou Robespierre. Issu d'une famille de bourreaux, il a administré la peine capitale durant plus de quarante années et a exécuté de sa propre main près de 3 000 personnes. Charles-Henri Sanson est le quatrième bourreau issu d'une dynastie d'exécuteurs officiels. Son arrière-grand-père, Charles Sanson (1658-1695), soldat dans l'armée française, fut nommé en 1684 en tant qu'exécuteur des hautes oeuvres par le roi Louis XIV. Il passa la main à son fils Charles (1681-1726) peu avant sa mort. Lorsque ce dernier mourut, une régence fut instaurée jusqu'à ce que son jeune fils, Charles-Jean-Baptiste Sanson (1719-1778), puisse le remplacer. Charles Henri, l'aîné des dix enfants de Charles-Jean-Baptiste apprit à son tour le métier et travailla avec son père durant une vingtaine d'années, puis prêta serment lors de la mort de ce dernier. Il acheta le presbytère de Vert-le-Petit et y vécut. Charles-Henri Sanson naquit à Paris de Charles-Jean-Baptiste Sanson et de sa première femme Madeleine Tronson. Il fut élevé dans un premier temps dans un couvent à Rouen jusqu'en 1753, quand le père d'un autre élève se rendit compte qu'il était fils de bourreau, ce qui le contraignit à quitter l'école pour ne pas entacher sa réputation. Charles-Henri reçut ensuite une éducation privée, puis intégra l'université de Leyde dans le but de devenir physicien. Durant tout ce temps, il montra une aversion marquée envers la profession familiale. Du fait de la paralysie de son père, il dut abandonner ses études pour le remplacer malgré le dégoût qu'il éprouvait pour cette profession, car il devait assurer la subsistance de sa famille. Il se fit dès lors connaître en tant que « Monsieur de Paris ». En 1757, Sanson assista son oncle Nicolas-Charles-Gabriel Sanson, exécuteur de Reims (1721-1795), lors de l'exécution particulièrement épouvantable de Robert-François Damiens. Ce dernier fut écartelé à la suite d'une tentative de régicide sur Louis XV et il fallut une intervention efficace de Sanson pour faire cesser le supplice du condamné. Son oncle décida d'interrompre son activité à la suite de cet incident. Le 1er juillet 1766, il exécuta le chevalier de La Barre, accusé de blasphème, qui eut la langue coupée, le cou tranché et dont les restes furent brûlés. Il fut également le bourreau de l'empoisonneur Antoine-François Desrues qui périt sur le bûcher en 1777. En 1766, il rata totalement la décapitation de Thomas Arthur de Lally-Tollendal. Son père, qui se devait d'assister à chaque exécution en tant que chef bourreau, dut lui-même trancher le cou de la victime d'un coup supplémentaire. Au total, Charles-Henri exécuta 2918 condamnés entre le 14 juillet 1789 et le 21 octobre 1796 (y compris Louis XVI)5. Bien qu'il ne fût jamais un sympathisant de la monarchie, il hésita avant d'exécuter le roi, étant même persuadé jusqu'au dernier instant que des partisans de la royauté tenteraient de libérer le souverain déchu. Il dit même au roi-citoyen « Savez-vous que derrière vous se trouvent près de 800 ans d'histoire dont je vais mettre un terme ? », ce à quoi le roi répondit « Taisez-vous et faites votre travail. ».[réf. nécessaire] La reine Marie-Antoinette, quant à elle, fut décapitée par son fils Henri.[réf. nécessaire] Il fit signe à son fils d'exécuter la tâche qui lui était normalement dévolue, étant encore au bas de l'échafaud. Par la suite, il mena à la guillotine des vagues successives de révolutionnaires, dont Danton, Robespierre, Saint-Just, Hébert, et Desmoulins. Seller Inventory # GNB4263

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