L'aryen, Son Rôle Social. Cours Libre De Science Politique Professé À L'université De Montpellier (1889-1899) Précieux Exemplaire De Lacassagne

VACHER de LAPOUGE, George,

Published by Albert Fontemoing, Paris, 1899
Used Couverture rigide

From Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France Seller rating 4 out of 5 stars 4-star rating, Learn more about seller ratings

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Description:

Grand et fort in-8° relié, demi-chagrin prune, dos à cinq nerfs, titre gravé, XX, 569 pp. Exemplaire exceptionnel par sa fraîcheur, fleurs de coins, francs de coupe. L'exemplaire à appartenu à Alexandre Lacassagne, le chef de file de la criminologie française, cachet gras de sa bibliothèque sur le premier plat. PREMIERE EDITION de ce cours libre de sciences politiques professé à l'Université de Montpellier en 1889-1890. Le comte Georges Vacher de Lapouge, né le 12 décembre 1854 à Neuville-de-Poitou (Vienne) et mort le 20 février 1936 à Poitiers (Vienne), est un anthropologue français. Magistrat, puis bibliothécaire, il est un théoricien de l'eugénisme et une figure de l'anthroposociologie. Athée, anticlérical et socialiste marxiste militant, il est l'un des fondateurs du Parti ouvrier français de Jules Guesde avant de rejoindre la SFIO. Georges Vacher de Lapouge a développé la théorie raciste de Gobineau à la fin du xixe siècle. Défenseur d'un socialisme sélectionniste et aryaniste, impliquant une nouvelle morale et, s'inspirant des philosophies de la nature dérivées du darwinisme, en particulier celle d'Ernst Haeckel, il défend une religion civique et panthéiste du vital et du solaire dépassant les idéaux ascétiques et individualistes issus du christianisme. Proche de René Worms, père de la sociologie biologique, il publie de nombreux articles dans la Revue internationale de sociologie, que celui-ci a créée en 1893. Ses idées reçoivent un accueil bienveillant d'auteurs comme George Bernard Shaw, Édouard Drumont ou Georges Sorel mais sont aussi très sévèrement critiquées dans le milieu scientifique, en particulier parmi les sociologues durkheimiens. Définitivement disqualifié à partir de 1902 auprès du monde universitaire français par ses critiques des durkheimiens et des dreyfusards, Lapouge perd en 1902 tout espoir d'obtenir une chaire d'anthropologie. À partir de 1902-1903, déconsidéré scientifiquement et politiquement, il ne peut plus publier ses recherches que dans des revues étrangères, américaines ou allemandes. Neuf articles paraissent ainsi de 1904 à 1909 dans la revue Woltmann. Réunis en volume, ils sont publiés chez Rivière en 1909 sous le titre Race et milieu social. Essais d'anthroposociologie. - - - - - - - - Alexandre Lacassagne est avec Gabriel Tarde le fondateur de la criminologie française, dans la lignée de l'école italienne de criminologie (en) de Cesare Lombroso, dont il tentera plus tard de se distinguer. Tarde l'éloignera du biologisme pour le ramner vers le social. Les fulgurants progrès de la médecine et de la chirurgie dans la seconde moitié du xixe siècle, auxquels avaient contribué des Lyonnais comme Claude Bernard, Ollier, Jaboulet et Antonin Poncet, rendent nécessaire une définition plus précise de la déontologie médicale. Ce à quoi s'employa Alexandre Lacassagne, professeur de médecine légale à la faculté de Lyon. Mais il est surtout connu comme fondateur de l'anthropologie criminelle et d'une école de criminologie, dite « école lyonnaise », qui rejette les explications trop simplistes et exclusives, avancées par l'école italienne de criminologie en général et de Cesare Lombroso. Ces derniers mettent l'atavisme au premier rang des explications du phénomène criminel. Lacassagne soutient qu'il y a « implication mutuelle entre l'individu qui commet l'acte délictuel et la société qui en pâtit. » Certes, disait Lacassagne, le criminel est un « microbe » qu'il faut éliminer, mais ce criminel « n'a d'importance que le jour où il trouve le bouillon qui le fait fermenter ».Ses écrits, comme sa bibliothèque, révèlent un intérêt très marqué pour l'altérité, celle des assassins et criminels, des fous, des femmes et des « invertis », ou encore des peuples dits « primitifs », dans un monde axé sur le progrès, la conquête et la classification, au service de laquelle il met l'anthropométrie, qui fondera de nombreux discours sociopolitiques ou racistes d'exclusion de certaines catégories de populations. Seller Inventory # LSG5026

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Bibliographic Details

Title: L'aryen, Son Rôle Social. Cours Libre De ...
Publisher: Albert Fontemoing, Paris
Publication Date: 1899
Binding: Couverture rigide
Condition: Comme neuf
Edition: Edition originale

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VACHER de LAPOUGE, George,
Published by Albert Fontemoing, Paris, 1899
Used Hardcover First Edition

Seller: PRISCA, Paris, France

Seller rating 4 out of 5 stars 4-star rating, Learn more about seller ratings

Couverture rigide. Condition: Comme neuf. Edition originale. Grand et fort in-8° relié, demi-chagrin prune, dos à cinq nerfs, titre gravé, XX, 569 pp. Exemplaire exceptionnel par sa fraîcheur, fleurs de coins, francs de coupe. L'exemplaire à appartenu à Alexandre Lacassagne, le chef de file de la criminologie française, cachet gras de sa bibliothèque sur le premier plat. PREMIERE EDITION de ce cours libre de sciences politiques professé à l'Université de Montpellier en 1889-1890. Le comte Georges Vacher de Lapouge, né le 12 décembre 1854 à Neuville-de-Poitou (Vienne) et mort le 20 février 1936 à Poitiers (Vienne), est un anthropologue français. Magistrat, puis bibliothécaire, il est un théoricien de l'eugénisme et une figure de l'anthroposociologie. Athée, anticlérical et socialiste marxiste militant, il est l'un des fondateurs du Parti ouvrier français de Jules Guesde avant de rejoindre la SFIO. Georges Vacher de Lapouge a développé la théorie raciste de Gobineau à la fin du xixe siècle. Défenseur d'un socialisme sélectionniste et aryaniste, impliquant une nouvelle morale et, s'inspirant des philosophies de la nature dérivées du darwinisme, en particulier celle d'Ernst Haeckel, il défend une religion civique et panthéiste du vital et du solaire dépassant les idéaux ascétiques et individualistes issus du christianisme. Proche de René Worms, père de la sociologie biologique, il publie de nombreux articles dans la Revue internationale de sociologie, que celui-ci a créée en 1893. Ses idées reçoivent un accueil bienveillant d'auteurs comme George Bernard Shaw, Édouard Drumont ou Georges Sorel mais sont aussi très sévèrement critiquées dans le milieu scientifique, en particulier parmi les sociologues durkheimiens. Définitivement disqualifié à partir de 1902 auprès du monde universitaire français par ses critiques des durkheimiens et des dreyfusards, Lapouge perd en 1902 tout espoir d'obtenir une chaire d'anthropologie. À partir de 1902-1903, déconsidéré scientifiquement et politiquement, il ne peut plus publier ses recherches que dans des revues étrangères, américaines ou allemandes. Neuf articles paraissent ainsi de 1904 à 1909 dans la revue Woltmann. Réunis en volume, ils sont publiés chez Rivière en 1909 sous le titre Race et milieu social. Essais d'anthroposociologie. - - - - - - - - Alexandre Lacassagne est avec Gabriel Tarde le fondateur de la criminologie française, dans la lignée de l'école italienne de criminologie (en) de Cesare Lombroso, dont il tentera plus tard de se distinguer. Tarde l'éloignera du biologisme pour le ramner vers le social. Les fulgurants progrès de la médecine et de la chirurgie dans la seconde moitié du xixe siècle, auxquels avaient contribué des Lyonnais comme Claude Bernard, Ollier, Jaboulet et Antonin Poncet, rendent nécessaire une définition plus précise de la déontologie médicale. Ce à quoi s'employa Alexandre Lacassagne, professeur de médecine légale à la faculté de Lyon. Mais il est surtout connu comme fondateur de l'anthropologie criminelle et d'une école de criminologie, dite « école lyonnaise », qui rejette les explications trop simplistes et exclusives, avancées par l'école italienne de criminologie en général et de Cesare Lombroso. Ces derniers mettent l'atavisme au premier rang des explications du phénomène criminel. Lacassagne soutient qu'il y a « implication mutuelle entre l'individu qui commet l'acte délictuel et la société qui en pâtit. » Certes, disait Lacassagne, le criminel est un « microbe » qu'il faut éliminer, mais ce criminel « n'a d'importance que le jour où il trouve le bouillon qui le fait fermenter ».Ses écrits, comme sa bibliothèque, révèlent un intérêt très marqué pour l'altérité, celle des assassins et criminels, des fous, des femmes et des « invertis », ou encore des peuples dits « primitifs », dans un monde axé sur le progrès, la conquête et la classification, au service de laquelle il met l'anthropométrie, qui fondera de nombreux discours sociopolitiques ou racistes d'exclusion de certaines catégories de populations. Seller Inventory # BJV7248

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