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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
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In-12° broché, 64 pages. Jules Guesde (1845-1922), pseudonyme de Jules Bazile, journaliste, collabore au "Courrier Français" du futur communard Vermorel puis crée à Montpellier, le 1er juin 1870, le journal "Les Droits de l'Homme" de tendance socialiste. Il se met en sécurité après la défaite de la Commune et se rend à Genève, où il adhère à la Fédération Jurassienne soutenant les thèses de Bakounine. Rentré en France en 1876, il fonde en 1877 le premier journal marxiste français, "L'Egalité", qui paraîtra jusqu'en 1883. Au Congrès Ouvrier de Lyon de 1878, il présente les thèses collectivistes. Il est ensuite arrêté pour délit d'opinion. Avec Paul Lafargue, il crée le Parti Ouvrier Français - POF en 1880. L'année suivante, avec Marx et Lafargue, il en rédige le Programme internationaliste, collectiviste et révolutionnaire alors qu'il est en prison, ayant été condamné à six mois de détention par une Cour d'Assises pour s'en être pris aux puissances d'argent. Il collabore ensuite au "Citoyen" et au "Cri du Peuple" de Jules Vallès puis, en 1885, fonde "Le Socialiste", qui deviendra l'organe officiel du POF. En 1888, il refuse de faire bloc avec les républicains bourgeois contre le mouvement boulangiste. Il est élu député de Roubaix (1893-1896). En 1899, il s'oppose à la participation socialiste au ministère bourgeois, prônée par Jaurès, et fonde dès lors, en mai 1901, le Parti Socialiste de France qui, en avril 1905, s'unit au Parti Socialiste Français pour former la Section Française de l'Internationale Ouvrière - SFIO. Député de Lille (1906-1922), il fonde en 1906 l'hebdomadaire "Le Socialisme" puis, en 1914, devient Directeur de la revue "Socialisme et Lutte de classe". Il accepte la fonction de ministre d'Etat (1914-1916) et dirige le courant majoritaire de la SFIO qui adopte des positions nationalistes lors de la Première Guerre mondiale et prône l'Union Sacrée contre l'Allemagne, ligne qui sera répudiée en 1917 sous l'influence du courant jusque là minoritaire conduit par Gérard Longuet. Seller Inventory # GNB1352
Title: Double réponse de Jules Guesde à MM. de Mun ...
Publisher: Paris : Bureaux du Socialiste Collection: Bibliothèque du Parti ouvrier français.
Publication Date: 1896
Binding: Couverture souple
Condition: Bon
Edition: Edition originale
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-12° broché, 64 pages. Jules Guesde (1845-1922), pseudonyme de Jules Bazile, journaliste, collabore au "Courrier Français" du futur communard Vermorel puis crée à Montpellier, le 1er juin 1870, le journal "Les Droits de l'Homme" de tendance socialiste. Il se met en sécurité après la défaite de la Commune et se rend à Genève, où il adhère à la Fédération Jurassienne soutenant les thèses de Bakounine. Rentré en France en 1876, il fonde en 1877 le premier journal marxiste français, "L'Egalité", qui paraîtra jusqu'en 1883. Au Congrès Ouvrier de Lyon de 1878, il présente les thèses collectivistes. Il est ensuite arrêté pour délit d'opinion. Avec Paul Lafargue, il crée le Parti Ouvrier Français - POF en 1880. L'année suivante, avec Marx et Lafargue, il en rédige le Programme internationaliste, collectiviste et révolutionnaire alors qu'il est en prison, ayant été condamné à six mois de détention par une Cour d'Assises pour s'en être pris aux puissances d'argent. Il collabore ensuite au "Citoyen" et au "Cri du Peuple" de Jules Vallès puis, en 1885, fonde "Le Socialiste", qui deviendra l'organe officiel du POF. En 1888, il refuse de faire bloc avec les républicains bourgeois contre le mouvement boulangiste. Il est élu député de Roubaix (1893-1896). En 1899, il s'oppose à la participation socialiste au ministère bourgeois, prônée par Jaurès, et fonde dès lors, en mai 1901, le Parti Socialiste de France qui, en avril 1905, s'unit au Parti Socialiste Français pour former la Section Française de l'Internationale Ouvrière - SFIO. Député de Lille (1906-1922), il fonde en 1906 l'hebdomadaire "Le Socialisme" puis, en 1914, devient Directeur de la revue "Socialisme et Lutte de classe". Il accepte la fonction de ministre d'Etat (1914-1916) et dirige le courant majoritaire de la SFIO qui adopte des positions nationalistes lors de la Première Guerre mondiale et prône l'Union Sacrée contre l'Allemagne, ligne qui sera répudiée en 1917 sous l'influence du courant jusque là minoritaire conduit par Gérard Longuet. Seller Inventory # GNB1352
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