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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
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In-8° broché sous couverture d'attente, Louis-Benjamin Francoeur, né à Paris le 16 août 1773 et mort le 15 décembre 1849, est un mathématicien français. Louis-Benjamin Francoeur est issu d'une famille de musiciens célèbres, son père Louis Joseph Francoeur et son grand oncle François Francoeur ayant été surintendants de la musique du roi et son grand-père Louis chef des Vingt-quatre violons du roi. Louis-Benjamin passe son enfance à Saint-Cloud puis étudie à la faculté des arts de l'université de Paris au sein du collège d'Harcourt où il termine son cursus en 1789 dans la classe de rhétorique de Pierre-Claude-Bernard Guéroult, futur proviseur du lycée Charlemagne où Francoeur enseignera plus tard. Il complète sa formation en suivant les cours de mathématiques et de physique que professait alors Mathurin Jacques Brisson au collège de Navarre. Il entre chez un notaire en 1791 puis est employé en 1792 comme sous-caissier à l'Opéra dont son père a repris la direction. Durant la Terreur, son père est emprisonné au titre de la loi des suspects. À cette même époque Francoeur est envoyé dans l'armée du Nord à Péronne, puis dans le régiment d'Auvergne à Maubeuge. Il est autorisé à revenir à Paris en février 1794 pour subir des examens pour entrer dans le génie militaire, examens auxquels il échoue. Il parvient cependant à rester à Paris jusqu'à ce que son père soit finalement libéré après la chute de Robespierre. Francoeur se marie le 24 aout 1794. Il doit repartir à Maubeuge, cependant il revient rapidement à Paris pour postuler à l'École centrale des travaux publics qui doit ouvrir en novembre. Admis, il décide de quitter celle-ci pour subvenir aux besoins de sa famille en prenant un emploi au Trésor public. Rattrapé par la réquisition militaire, il doit alors retourner à l'École polytechnique (nouvelle appellation de l'école) où il étudie durant deux ans, notamment auprès de Gaspard Monge et est élu chef de brigade. À sa sortie en 1797 il rejoint l'École des ingénieurs géographes. Il suit en parallèle les cours de botanique de René Louis Desfontaines et de Jean-Louis Thuillier. Repéré par Monge, celui-ci lui obtient la place de professeur particulier auprès de Jérôme Bonaparte. Gaspard de Prony le nomme l'année suivante répétiteur d'analyse et mécanique auprès de Sylvestre-François Lacroix. En 1800 il publie son premier ouvrage, un traité de mécanique rationnelle. En 1802 il est nommé officier d'artillerie puis démissionne l'année suivante pour devenir professeur de mathématiques (1re année) à l'École centrale de Saint-Antoine, transformé en 1804 en lycée Charlemagne où il occupe la chaire de mathématiques transcendantes. Il quitte alors son poste de répétiteur à l'École polytechnique, à laquelle il reste cependant attaché comme examinateur annuel d'admission. Il devient en 1809 le premier titulaire de la chaire d'algèbre supérieure à la Faculté des sciences de Paris. Il joint à son cours d'algèbre des leçons sur la géodésie et le calcul des probabilités. À la chute de Napoléon en 1815, il fut écarté de son poste d'examinateur à l'École polytechnique pour ses opinions politiques, et les chaires de mathématiques transcendantes furent supprimées dans les lycées. Il consacra alors tout son temps à l'enseignement à la Faculté et à des travaux de vulgarisation scientifique. Il conserve sa chaire de mathématiques transcendantes au collège royal Charlemagne jusqu'en 1822. Atteint d'une affection au larynx à partir de 1817, il est contraint de se faire suppléer à la faculté à partir de 1835, d'abord par Jean-Marie Duhamel (1835-1840), puis Blanchet (1840-1843) et Jules Vieille (1843-1844). Très intéressé par la botanique et l'agriculture, en 1837 il devient membre de la Société centrale d'agriculture. Seller Inventory # GNB12225
Title: Discours sur la vie et les travaux de ...
Publisher: Paris : Impr. de Schneider, (date de publication non identifiée
Publication Date: 1851
Binding: Couverture souple
Condition: Bon
Edition: Edition originale
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché sous couverture d'attente, Louis-Benjamin Francoeur, né à Paris le 16 août 1773 et mort le 15 décembre 1849, est un mathématicien français. Louis-Benjamin Francoeur est issu d'une famille de musiciens célèbres, son père Louis Joseph Francoeur et son grand oncle François Francoeur ayant été surintendants de la musique du roi et son grand-père Louis chef des Vingt-quatre violons du roi. Louis-Benjamin passe son enfance à Saint-Cloud puis étudie à la faculté des arts de l'université de Paris au sein du collège d'Harcourt où il termine son cursus en 1789 dans la classe de rhétorique de Pierre-Claude-Bernard Guéroult, futur proviseur du lycée Charlemagne où Francoeur enseignera plus tard. Il complète sa formation en suivant les cours de mathématiques et de physique que professait alors Mathurin Jacques Brisson au collège de Navarre. Il entre chez un notaire en 1791 puis est employé en 1792 comme sous-caissier à l'Opéra dont son père a repris la direction. Durant la Terreur, son père est emprisonné au titre de la loi des suspects. À cette même époque Francoeur est envoyé dans l'armée du Nord à Péronne, puis dans le régiment d'Auvergne à Maubeuge. Il est autorisé à revenir à Paris en février 1794 pour subir des examens pour entrer dans le génie militaire, examens auxquels il échoue. Il parvient cependant à rester à Paris jusqu'à ce que son père soit finalement libéré après la chute de Robespierre. Francoeur se marie le 24 aout 1794. Il doit repartir à Maubeuge, cependant il revient rapidement à Paris pour postuler à l'École centrale des travaux publics qui doit ouvrir en novembre. Admis, il décide de quitter celle-ci pour subvenir aux besoins de sa famille en prenant un emploi au Trésor public. Rattrapé par la réquisition militaire, il doit alors retourner à l'École polytechnique (nouvelle appellation de l'école) où il étudie durant deux ans, notamment auprès de Gaspard Monge et est élu chef de brigade. À sa sortie en 1797 il rejoint l'École des ingénieurs géographes. Il suit en parallèle les cours de botanique de René Louis Desfontaines et de Jean-Louis Thuillier. Repéré par Monge, celui-ci lui obtient la place de professeur particulier auprès de Jérôme Bonaparte. Gaspard de Prony le nomme l'année suivante répétiteur d'analyse et mécanique auprès de Sylvestre-François Lacroix. En 1800 il publie son premier ouvrage, un traité de mécanique rationnelle. En 1802 il est nommé officier d'artillerie puis démissionne l'année suivante pour devenir professeur de mathématiques (1re année) à l'École centrale de Saint-Antoine, transformé en 1804 en lycée Charlemagne où il occupe la chaire de mathématiques transcendantes. Il quitte alors son poste de répétiteur à l'École polytechnique, à laquelle il reste cependant attaché comme examinateur annuel d'admission. Il devient en 1809 le premier titulaire de la chaire d'algèbre supérieure à la Faculté des sciences de Paris. Il joint à son cours d'algèbre des leçons sur la géodésie et le calcul des probabilités. À la chute de Napoléon en 1815, il fut écarté de son poste d'examinateur à l'École polytechnique pour ses opinions politiques, et les chaires de mathématiques transcendantes furent supprimées dans les lycées. Il consacra alors tout son temps à l'enseignement à la Faculté et à des travaux de vulgarisation scientifique. Il conserve sa chaire de mathématiques transcendantes au collège royal Charlemagne jusqu'en 1822. Atteint d'une affection au larynx à partir de 1817, il est contraint de se faire suppléer à la faculté à partir de 1835, d'abord par Jean-Marie Duhamel (1835-1840), puis Blanchet (1840-1843) et Jules Vieille (1843-1844). Très intéressé par la botanique et l'agriculture, en 1837 il devient membre de la Société centrale d'agriculture. Seller Inventory # GNB12225
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