La Direction des ateliers

TAYLOR (Frederick-Winslow) - LE CHATELIER (Henry, préf. de)

Published by Paris, H. Dunod et E. Pinat, 1913
Used Couverture souple

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Description:

Un vol. in-8 (252 x 168 mm) de vi - 190 pp., broché. Edition originale de la traduction française.` Constatant que la vision traditionnelle et artisanale du «métier» ne peut que favoriser les comportements individualistes et ruiner l'efficacité collective, Taylor en vient à la conclusion qu'il faut revoir complètement la philosophie et les principes concrets de collaboration et d'organisation du travail en atelier. En étudiant les conditions nécessaires pour améliorer la productivité des ouvriers, il aboutit à la conclusion qu'une approche méthodique s'impose: Ce qu'il décrit comme étant l'organisation scientifique du travail ou OST. Le principe de la démarche réside dans une double division du travail : - Une division verticale du travail, soit la stricte séparation entre la conception des tâches par les ingénieurs et leur exécution par les ouvriers. - Avant Taylor, les ouvriers conçoivent eux-mêmes leurs méthodes de travail, ce qui se traduit par une productivité souvent perfectible. Pour Taylor, le rôle de l'encadrement consiste à indiquer aux employés la meilleure manière de réaliser une tâche, de leur fournir les outils et formations appropriés, et de leur délivrer des objectifs et incitations en vue d'atteindre la performance. Une division horizontale du travail, soit une répartition optimale entre postes de travail, de façon à minimiser les doublons et les ambiguités. Avec l'application du taylorisme et les gains de productivité qu'il a permis, les ouvriers ont vu leur rémunération fortement augmenter, alors que les prix des produits industriels ont baissé, ce qui a permis à un plus grand nombre de clients de les acquérir. Cependant, les ouvriers ont payé ces progrès au prix d'une dépossession de leur expertise, désormais élaborée par les ingénieurs. Contrairement à ce qu'on affirme souvent, Taylor n'a pas théorisé le travail à la chaîne. Il a toujours appliqué ses méthodes dans des ateliers équipés de machines outils, et non sur des chaînes d'assemblages. Il souhaitait que chaque ouvrier soit formé à la meilleure méthode de travail possible, et non qu'il soit réduit à effectuer inlassablement un seul geste sur une chaîne. C'est en effet Henry Ford qui a inventé le travail à la chaîne. Ford souhaitait appliquer le taylorisme dans son usine de Rouge River près de Détroit, mais le nombre très élevé de tâches impliquées dans l'assemblage d'une automobile rendait leur enseignement à tous ses ouvriers matériellement impossible. Il eut alors l'idée (suite à une visite des abattoirs de Chicago), d'adjoindre à la division verticale du travail prônée par le taylorisme une division horizontale (ou parcellisation des tâches): chaque ouvrier n'aurait à effectuer qu'une seule tâche, préalablement optimisée par le bureau des méthodes, et tous les ouvriers seraient alignés devant une chaîne mobile sur laquelle se déplaceraient les automobiles en cours d'assemblage. Si l'impact sur les salaires et les prix fut là encore considérable, les ouvriers perdirent à nouveau une grande part de leur compétence. Seller Inventory # 13276

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Bibliographic Details

Title: La Direction des ateliers
Publisher: Paris, H. Dunod et E. Pinat
Publication Date: 1913
Binding: Couverture souple
Condition: Très bon
Edition: Edition originale

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TAYLOR (Frederick-Winslow) - LE CHATELIER (Henry, préf. de)
Published by Paris, H. Dunod et E. Pinat, 1913
Used Couverture souple First Edition

Seller: PRISCA, Paris, France

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Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. Un vol. in-8 (252 x 168 mm) de vi - 190 pp., broché. Edition originale de la traduction française.` Constatant que la vision traditionnelle et artisanale du «métier» ne peut que favoriser les comportements individualistes et ruiner l'efficacité collective, Taylor en vient à la conclusion qu'il faut revoir complètement la philosophie et les principes concrets de collaboration et d'organisation du travail en atelier. En étudiant les conditions nécessaires pour améliorer la productivité des ouvriers, il aboutit à la conclusion qu'une approche méthodique s'impose: Ce qu'il décrit comme étant l'organisation scientifique du travail ou OST. Le principe de la démarche réside dans une double division du travail : - Une division verticale du travail, soit la stricte séparation entre la conception des tâches par les ingénieurs et leur exécution par les ouvriers. - Avant Taylor, les ouvriers conçoivent eux-mêmes leurs méthodes de travail, ce qui se traduit par une productivité souvent perfectible. Pour Taylor, le rôle de l'encadrement consiste à indiquer aux employés la meilleure manière de réaliser une tâche, de leur fournir les outils et formations appropriés, et de leur délivrer des objectifs et incitations en vue d'atteindre la performance. Une division horizontale du travail, soit une répartition optimale entre postes de travail, de façon à minimiser les doublons et les ambiguités. Avec l'application du taylorisme et les gains de productivité qu'il a permis, les ouvriers ont vu leur rémunération fortement augmenter, alors que les prix des produits industriels ont baissé, ce qui a permis à un plus grand nombre de clients de les acquérir. Cependant, les ouvriers ont payé ces progrès au prix d'une dépossession de leur expertise, désormais élaborée par les ingénieurs. Contrairement à ce qu'on affirme souvent, Taylor n'a pas théorisé le travail à la chaîne. Il a toujours appliqué ses méthodes dans des ateliers équipés de machines outils, et non sur des chaînes d'assemblages. Il souhaitait que chaque ouvrier soit formé à la meilleure méthode de travail possible, et non qu'il soit réduit à effectuer inlassablement un seul geste sur une chaîne. C'est en effet Henry Ford qui a inventé le travail à la chaîne. Ford souhaitait appliquer le taylorisme dans son usine de Rouge River près de Détroit, mais le nombre très élevé de tâches impliquées dans l'assemblage d'une automobile rendait leur enseignement à tous ses ouvriers matériellement impossible. Il eut alors l'idée (suite à une visite des abattoirs de Chicago), d'adjoindre à la division verticale du travail prônée par le taylorisme une division horizontale (ou parcellisation des tâches): chaque ouvrier n'aurait à effectuer qu'une seule tâche, préalablement optimisée par le bureau des méthodes, et tous les ouvriers seraient alignés devant une chaîne mobile sur laquelle se déplaceraient les automobiles en cours d'assemblage. Si l'impact sur les salaires et les prix fut là encore considérable, les ouvriers perdirent à nouveau une grande part de leur compétence. Seller Inventory # 13276

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