Published by S. n., 1895
Manuscript / Paper Collectible First Edition Signed
£ 309.05
Convert currencyQuantity: 1 available
Add to basketPas de couverture. S. n. | s. l. 1895 | 13.50 x 19 cm | une feuille | Poème en quatrain alexandrin autographe signé du poète symboliste Adolphe Retté intitulé "Les femmes au bord de la mer". Le poème, 19 lignes à l'encre noire sur un feuillet et dédié au peintre Puvis de Chavannes, paraîtra dans le N°1 de Janvier 1895 de la revue symboliste 'L'ermitage" avec quelques variantes : "Les femmes au bord de la mer A Puvis de Chavannes Calyste, Noémie et la triste Néère Eprises des flots purs dont le chant les câline, Sur le roc où languit une flore marine Rêvent d'amour étrange et de grève étrangère. Calyste est toute grave et pleure Noémie, Ouit l'hymne fuyant de plaintives sirènes, La brise les adule et soupire leurs peines - Et Néère confine une fée ennemie. Le ciel s'épanouit en pâles violettes, La mer dort son sommeil de déesse perfide, Vers l'horizon paré de brume et d'or limpide Ondule un peuple lent de vagues inquiètes. Quel héros aux beaux yeux guidera sa galère Au port où veille triple et tentante la femme Et viendra délivrer, leur apportant une âme, Calyste, Noémie, et la triste Néère ? . Adolphe Retté." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].
Published by S. n., 1895
Manuscript / Paper Collectible First Edition Signed
£ 361.01
Convert currencyQuantity: 1 available
Add to basketPas de couverture. S. n. | s. l. 1895 | 21 x 31.50 cm | 2 feuillets | Poème en quatrain alexandrin autographe signé du poète symboliste Adolphe Retté intitulé "Nocturne au parc". Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Le poème, 34 lignes à l'encre noire sur deux feuillets et dédié à Octave Uzanne, paraîtra dans le recueil intitulé "L'archipel en fleurs" publié en 1895 par "La bibliothèque artistique et littéraire" : "Nocturne au parc A Octave Uzanne Le parc, que le printemps vêt de feuilles nouvelles, S'ensommeille aux chansons qui passent dans la brise Et des roses en fleurs, pareilles à des belles, Parfument les massifs dont la lune est éprise. L'Avril tiède languit sous les lilas tremblants, L'ombre est douce - oublieux des Hiers assassins, Des couples enlacés se perdent à pas lents Vers la charmille où l'eau songe dans les bassins. Charmés de ce désir que leur âme sanglote, Ceux-ci vont inquiets, naïfs qu'Amour embrase - La lune au ciel en feu semble une chrysoprase Et la brise, une femme étrange qui chuchote. Toi, l'amante, tu ris, toi, l'amant, tu te fies Aux serments suscités par la nuit printanière Mais quel rêve joindra vos lèvres ennemies ? L'une se dit farouche et l'autre est en prière. Sois le faune et le fauve : étreins cette menteuse, Ravis les yeux railleurs et leseinrefusé. Toi, folle, offre ta bouche où tremble le baiser ! Celle qui se soumet sera la plus heureuse. Ivres d'un vin de soir, de fleurs et d'infini Errez et mariez vos mains et vos paroles, Queles astres, pour vous, luisent en auréoles, Car vous êtes les dieux que le grand Pan bénit. O fille de la Lune, ô fils des Prométhées Demain nous reprendra vers la ville étrangère Mais qu'importent les jours sombres et les années : Vous avez eu la vie avec la primevère. Vous êtes les infants d'Eros et les élus Couronnant de lauriers un Avril séducteur. Le ciel s'étoile d'ors lointains et votre coeur D'un souvenir tout imprégné de jamais plus. Adolphe Retté." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].