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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
Seller rating 4 out of 5 stars
AbeBooks Seller since 25 March 2024
In-12 relié d un manuscrit de 203pp. numérotées et 4pp. de table, avec la confection d un premier plat illustré. Alfred Robert est une sorte de « poète sportif », auteur de trois plaquettes à petit tirage numéroté, publiées aux éditions Elaïa, en 1925-26 : « Au soleil du stade », « Dans la danse de la lumière » et « L Athlète couronné ». On sait très peu de choses de ce poète oublié, doué dans l exercice néo-parnassien et qui semble avoir consacré toute sa prose poétique à la célébration du corps sportif. L édition princeps d Au soleil du stade » fut tiré à 500 exemplaires. Notre exemplaire unique est probablement le manuscrit complet d Au soleil du stade, par la main même de son auteur qui signe à la fois la dédicace à Adolphe Chéron, au verso du premier plat et la dernière page de poésie, avec la mention « Avignon, 26 mai 1923 ». Seul un poème pré-publié, « L Athlète », est imprimé et contrecollé sur deux pages. Tout le reste est manuscrit à l encre bleue, d une écriture vive et très lisible. On relève quelques sonnets enthousiastes pour le Muscle masculin, comme « Lutteurs » : « Blocs de force vibrante et pensive, que scelle / D un musculaire n ud le désir haletant / De vaincre, le beau corps dont la vigueur se tend, / Dont point leur marbre fier et pur qui se bossèle, / - / Comme un roc libérant l eau vive qu il recèle, / Leur lourde chair que gonfle un flux âpre et latent / Puissamment irradié au soleil éclatant / Une fauve clarté dont la splendeur ruisselle / - / Sous l étau progressif des durs bras obstinés, / Sans relâche leurs flancs confus et laminés / Ont des craquements sourds de tronc hautain qui tremble. / - / Mais leur étreinte égale accroît la fougue en vain / Et la Victoire, sans décider, sourde ensemble / Dans une lueur d or leur prestige divin ! ». Ou plus explicite encore, dans « Virilité » qui se clôt par ces deux tercés : « Robuste forgeron dont le torse ruisselle, / Durci comme un beau fer pétillant d étincelles / Ta volonté sous les marteaux de ton orgueil / - / Et, dans l ardeur qui te magnifie et sans cesse, / Vois en l orbe d où monte un large cri d accueil / Ton destin de coureur de l or du soleil fauve. » Demi-chagrin noir, papier et pages de garde marbrés, dos à 5 nerfs, avec titre gravé, tête dorée, signet. Alfred Robert a composé spécialement une couverture avec le titre typographié à la main, la reprise d une citation de Pindare et une silhouette sportive découpée. Curiosité littéraire. Seller Inventory # x1652
Title: Manuscrit relié de : Au soleil du stade
Publication Date: 1923
Binding: Couverture rigide
Condition: Très bon
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture rigide. Condition: Très bon. In-12 relié d un manuscrit de 203pp. numérotées et 4pp. de table, avec la confection d un premier plat illustré. Alfred Robert est une sorte de « poète sportif », auteur de trois plaquettes à petit tirage numéroté, publiées aux éditions Elaïa, en 1925-26 : « Au soleil du stade », « Dans la danse de la lumière » et « L Athlète couronné ». On sait très peu de choses de ce poète oublié, doué dans l exercice néo-parnassien et qui semble avoir consacré toute sa prose poétique à la célébration du corps sportif. L édition princeps d Au soleil du stade » fut tiré à 500 exemplaires. Notre exemplaire unique est probablement le manuscrit complet d Au soleil du stade, par la main même de son auteur qui signe à la fois la dédicace à Adolphe Chéron, au verso du premier plat et la dernière page de poésie, avec la mention « Avignon, 26 mai 1923 ». Seul un poème pré-publié, « L Athlète », est imprimé et contrecollé sur deux pages. Tout le reste est manuscrit à l encre bleue, d une écriture vive et très lisible. On relève quelques sonnets enthousiastes pour le Muscle masculin, comme « Lutteurs » : « Blocs de force vibrante et pensive, que scelle / D un musculaire n ud le désir haletant / De vaincre, le beau corps dont la vigueur se tend, / Dont point leur marbre fier et pur qui se bossèle, / - / Comme un roc libérant l eau vive qu il recèle, / Leur lourde chair que gonfle un flux âpre et latent / Puissamment irradié au soleil éclatant / Une fauve clarté dont la splendeur ruisselle / - / Sous l étau progressif des durs bras obstinés, / Sans relâche leurs flancs confus et laminés / Ont des craquements sourds de tronc hautain qui tremble. / - / Mais leur étreinte égale accroît la fougue en vain / Et la Victoire, sans décider, sourde ensemble / Dans une lueur d or leur prestige divin ! ». Ou plus explicite encore, dans « Virilité » qui se clôt par ces deux tercés : « Robuste forgeron dont le torse ruisselle, / Durci comme un beau fer pétillant d étincelles / Ta volonté sous les marteaux de ton orgueil / - / Et, dans l ardeur qui te magnifie et sans cesse, / Vois en l orbe d où monte un large cri d accueil / Ton destin de coureur de l or du soleil fauve. » Demi-chagrin noir, papier et pages de garde marbrés, dos à 5 nerfs, avec titre gravé, tête dorée, signet. Alfred Robert a composé spécialement une couverture avec le titre typographié à la main, la reprise d une citation de Pindare et une silhouette sportive découpée. Curiosité littéraire. Seller Inventory # B7438
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