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2pp dactylographiées agrafées 27cm x 21cm. Légers plis d'envoi, sinon excellent état. Lettre adressée au nom du Bureau du Comité Directeur (Provisoire) - BCD(P) de l'Union des Populations du Cameroun - UPC, par François Fosso, sur papier à en-tête du BCD et avec signature autographe, à l'occasion de la Journée de la Jeunesse Révolutionnaire Congolaise, le 7 juin, jour anniversaire de la mort, en 1965, de Léonard Mitoudidi, Chef d'Etat-Major du Front de l'Est. François Fosso devint en 1964 Secrétaire Général du Comité Exécutif de la Jeunesse Démocratique du Cameroun - JDC (dépendant de l'Union des Populations du Cameroun - UPC) et entra l'année suivante au Bureau du Comité Directeur (provisoire) - BCD(p) de l'UPC constitué par Osende Afana, devenant Haut-Commandant militaire de l'Armée de Libération du Kamerun formée par ce groupe. Grièvement blessé au combat le 15 mars 1966, alors qu'il faisait partie du détachement "Um Nyobe" opérant dans la région de Boumba-Ngobo sous la direction d'Osende Afana, il parvint à s'échapper alors qu'Osende Afana était tué. Il se replia au Congo-Brazzaville et adhéra au Premier Groupe Marxiste-Léniniste Kamerunais fondé par Henri Hogbe Nlend, tout en gardant ses fonctions au sein de la JDC et du BCD(p) de l'UPC. Il est décédé à Paris. L'Union des Jeunesses Révolutionnaires Congolaises - UJRC était un mouvement clandestin de jeunes intellectuels congolais, étudiants en Europe en grande majorité, partisans des thèses chinoises et albanaises et soutenant les maquis mulélistes et soumialistes. Elle fut fondée début 1965 à partir d'une petite organisation clandestine d'étude et de réflexion créée début 1964 à Bruxelles sous le nom de Front des Patriotes Congolais. L'UJRC a publié de juin 1965 à avril 1967 la revue "L'Eclair" qui exerça une influence certaine sur de nombreux jeunes intellectuels progressistes mais aussi sur des combattants des maquis de diverses tendances. Elle appela début 1967 à la création de noyaux marxistes-léninistes, préalables à la création d'un parti marxiste-léniniste, mais son existence prit fin au cours de la même année. Léonard Mitudidi, militant du Parti Solidaire Africain - PSA, interrompt ses études à la Sorbonne fin 1960 pour se mettre au service du gouvernement Gizenga replié à Stanleyville, où fin 1961, il devient Secrétaire général-adjoint de la Jeunesse Nationaliste Lumumbiste tout en organisant le PSA à Stanleyville. Emprisonné après la fin du gouvernement Gizenga, il entre comme traducteur au Cabinet du ministre des Affaires étrangères Makiba Kalanda. Il fait partie du petit groupe de compagnons de Pierre Mulele qui décident en juillet 1963 la création d'un maquis au Kwilu et qui, le 27, quittent Léopoldville avec lui. Aussitôt arrivé au Kwilu, le 2 août, il est chargé par Mulele de retourner avec Thomas Mukwidi à Léopoldville pour convaincre les nationalistes de prendre les armes et pour se rendre en Afrique; il part avec Thomas Mukwidi, en novembre 1963, au Ghana, en Guinée, en Algérie puis en décembre en Chine, d'où ils reviennent tous deux, fin février 1964, à Brazzaville après avoir reçu une formation. Fin mars - début avril 1964, il entre au Comité militaire restreint du CNL qui est créé à Brazzaville, et rédige avec Mukwidi le Programme du CNL daté 15 avril 1964. Il se rend en juin 1964 au Kivu où il devient l'adjoint de Laurent-Désiré Kabila, chef des maquis de la région Fizi-Uvira. Au début 1965, il est nommé Chef d'Etat-Major général et Commissaire politique du Front de l'Est. En avril 1965, il participe à la Conférence au Sommet des Forces Révolutionnaires réunie au Caire, qui le nomme membre du Conseil Suprême de la Révolution, mais le 7 juin 1965, à l'âge de 30 ans, il trouve la mort sur le lac Tanganyika, près de la rive congolaise, son embarcation ayant été renversée par les vagues; certaines sources affirment qu'il a en fait été assassiné, son ascendant et ses compétences portant ombrage à d'autres dirigeants. Che Guevara prend la parole à ses fun.
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