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Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France
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Une lettre dactylographiée à Henry de Madaillan datée du 2 décembre 1957. André Salmon, né le 4 octobre 1881 à Paris et mort le 12 mars 1969 à Sanary-sur-Mer, est un écrivain français, poète, romancier, journaliste et critique d'art. Il fut l'un des grands défenseurs du cubisme avec Guillaume Apollinaire et Maurice Raynal. André Salmon naît à Paris, quatrième enfant d'Emile Frédéric Salmon et de de Sophie Julie Cattiaux. Il passe la fin de son adolescence à Saint-Pétersbourg où son grand-père, Théodore Frédéric Salmon, et son père, aquafortistes, graveurs et sculpteurs sont invités de 1896 à 1901. Ainsi parle-t-il couramment le russe. De retour à Paris, il fréquente les soirées de La Plume et rencontre des figures déterminantes : Mécislas Golberg, qui l'influence beaucoup, Picasso, Max Jacob et Apollinaire qui seront ses amis tout au long de sa vie. En 1908, Salmon s'installe au Bateau-Lavoir qu'il quitte ensuite pour Montparnasse. Bien qu il soit dérouté par l entreprise de Picasso avec son tableau Les Demoiselles d'Avignon, celui-ci sera sa grande référence. C est Salmon qui permet en 1916 de révéler l' uvre au public en la présentant à l exposition du Salon d'Antin ; c'est lui qui lui donne son titre définitif. En 1920, dans L Esprit nouveau, il constate que cette uvre, « cratère toujours incandescent d où est sorti le feu de l art présent [.] commande le départ de la révolution cubiste. » Il soutiendra aussi Henri Hayden en 1912, Moïse Kisling en 1919. Entre temps, en tant que critique d art, Salmon mène une action défensive des plus importantes au sein de la presse contre la méfiance quasi générale de la critique. Il écrit tout d abord, de 1909 à 1910, dans L Intransigeant, puis cède sa place à Apollinaire. Il intègre alors Paris journal en 1910, sous le pseudonyme de La Palette. Il compose avec Georges d'Ostoya un numéro de L'Assiette au beurre2. En 1912, il contrebalance les propos du hargneux Louis Vauxcelles au sein du Gil Blas. De 1913 à 1914, il tient la chronique des Salons avec Apollinaire dans la revue Montjoie ! de Ricciotto Canudo. Ses premiers recueils, Poèmes et Féeries, bientôt suivis par un troisième en 1910, Le Calumet, sont les premiers publiés en volumes avant ceux de Max Jacob et d Apollinaire. En 1912, il publie La Jeune Peinture française. C est dans cet ouvrage, comprenant « Histoire anecdotique du cubisme », qu est révélée pour la première fois l existence des Demoiselles d Avignon. En 1920 paraît un roman entièrement inspiré par la vie de Montmartre en 1907, La Négresse du Sacré-C ur. La même année, il publie L'Art vivant, terme qui précède l'appellation école de Paris. Sous le pseudonyme de Pol de Comène, il publie de courts romans sentimentaux, dans la collection Le Petit livre (chez Ferenczi). Ami de Jean Moréas et de Edmond-Marie Poullain, il est le secrétaire de la revue Vers et Prose créée par Paul Fort. Il est avec Géo Norge, Pierre Bourgeois, Georges Linze, Claire et Yvan Goll, Maurice Carême, Edmond Vandercammen, René Verboom, . l un des fondateurs du Journal des Poètes, en 1931. Il crée la revue Les Nouvelles de la République des lettres. Il est également proche du galeriste Léopold Zborowski et de ses artistes, parmi lesquels Amedeo Modigliani, Marc Chagall, Moïse Kisling ou encore René Iché. Salmon a, sous l'Occupation, continué à écrire au Petit Parisien pour lequel il travaille depuis plus de vingt ans. À la Libération, il est poursuivi et condamné à cinq ans d'indignité nationale, condamnation amnistiée peu après. On lui reproche alors certaines idées et, implicitement, ses reportages sur la guerre civile espagnole, côté franquiste. Répondant à l'invitation de son ami peintre Edmond-Marie Poullain, Salmon se réfugie en 1946 à Bréhal. [sew]. Seller Inventory # XGB2792
Title: Lettre dactylographiée signée à Henry de ...
Publication Date: 1957
Binding: Couverture souple
Condition: Très bon
Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Très bon. Une lettre dactylographiée à Henry de Madaillan datée du 2 décembre 1957. André Salmon, né le 4 octobre 1881 à Paris et mort le 12 mars 1969 à Sanary-sur-Mer, est un écrivain français, poète, romancier, journaliste et critique d'art. Il fut l'un des grands défenseurs du cubisme avec Guillaume Apollinaire et Maurice Raynal. André Salmon naît à Paris, quatrième enfant d'Emile Frédéric Salmon et de de Sophie Julie Cattiaux. Il passe la fin de son adolescence à Saint-Pétersbourg où son grand-père, Théodore Frédéric Salmon, et son père, aquafortistes, graveurs et sculpteurs sont invités de 1896 à 1901. Ainsi parle-t-il couramment le russe. De retour à Paris, il fréquente les soirées de La Plume et rencontre des figures déterminantes : Mécislas Golberg, qui l'influence beaucoup, Picasso, Max Jacob et Apollinaire qui seront ses amis tout au long de sa vie. En 1908, Salmon s'installe au Bateau-Lavoir qu'il quitte ensuite pour Montparnasse. Bien qu il soit dérouté par l entreprise de Picasso avec son tableau Les Demoiselles d'Avignon, celui-ci sera sa grande référence. C est Salmon qui permet en 1916 de révéler l' uvre au public en la présentant à l exposition du Salon d'Antin ; c'est lui qui lui donne son titre définitif. En 1920, dans L Esprit nouveau, il constate que cette uvre, « cratère toujours incandescent d où est sorti le feu de l art présent [.] commande le départ de la révolution cubiste. » Il soutiendra aussi Henri Hayden en 1912, Moïse Kisling en 1919. Entre temps, en tant que critique d art, Salmon mène une action défensive des plus importantes au sein de la presse contre la méfiance quasi générale de la critique. Il écrit tout d abord, de 1909 à 1910, dans L Intransigeant, puis cède sa place à Apollinaire. Il intègre alors Paris journal en 1910, sous le pseudonyme de La Palette. Il compose avec Georges d'Ostoya un numéro de L'Assiette au beurre2. En 1912, il contrebalance les propos du hargneux Louis Vauxcelles au sein du Gil Blas. De 1913 à 1914, il tient la chronique des Salons avec Apollinaire dans la revue Montjoie ! de Ricciotto Canudo. Ses premiers recueils, Poèmes et Féeries, bientôt suivis par un troisième en 1910, Le Calumet, sont les premiers publiés en volumes avant ceux de Max Jacob et d Apollinaire. En 1912, il publie La Jeune Peinture française. C est dans cet ouvrage, comprenant « Histoire anecdotique du cubisme », qu est révélée pour la première fois l existence des Demoiselles d Avignon. En 1920 paraît un roman entièrement inspiré par la vie de Montmartre en 1907, La Négresse du Sacré-C ur. La même année, il publie L'Art vivant, terme qui précède l'appellation école de Paris. Sous le pseudonyme de Pol de Comène, il publie de courts romans sentimentaux, dans la collection Le Petit livre (chez Ferenczi). Ami de Jean Moréas et de Edmond-Marie Poullain, il est le secrétaire de la revue Vers et Prose créée par Paul Fort. Il est avec Géo Norge, Pierre Bourgeois, Georges Linze, Claire et Yvan Goll, Maurice Carême, Edmond Vandercammen, René Verboom, . l un des fondateurs du Journal des Poètes, en 1931. Il crée la revue Les Nouvelles de la République des lettres. Il est également proche du galeriste Léopold Zborowski et de ses artistes, parmi lesquels Amedeo Modigliani, Marc Chagall, Moïse Kisling ou encore René Iché. Salmon a, sous l'Occupation, continué à écrire au Petit Parisien pour lequel il travaille depuis plus de vingt ans. À la Libération, il est poursuivi et condamné à cinq ans d'indignité nationale, condamnation amnistiée peu après. On lui reproche alors certaines idées et, implicitement, ses reportages sur la guerre civile espagnole, côté franquiste. Répondant à l'invitation de son ami peintre Edmond-Marie Poullain, Salmon se réfugie en 1946 à Bréhal. [sew]. Seller Inventory # XGB2792
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Couverture souple. Condition: Très bon. Une lettre dactylographiée à Henry de Madaillan datée du 25 août 1958 à la Hune a Sanary. On joint l'enveloppe timbrée à Henry de Madaillan. La deuxième page contient un poème pornographique Salmon a marqué à la main "confidentiel" Salmon signe à la main à la fin de la lettre. André Salmon, né le 4 octobre 1881 à Paris et mort le 12 mars 1969 à Sanary-sur-Mer, est un écrivain français, poète, romancier, journaliste et critique d'art. Il fut l'un des grands défenseurs du cubisme avec Guillaume Apollinaire et Maurice Raynal. André Salmon naît à Paris, quatrième enfant d'Emile Frédéric Salmon et de de Sophie Julie Cattiaux. Il passe la fin de son adolescence à Saint-Pétersbourg où son grand-père, Théodore Frédéric Salmon, et son père, aquafortistes, graveurs et sculpteurs sont invités de 1896 à 1901. Ainsi parle-t-il couramment le russe. De retour à Paris, il fréquente les soirées de La Plume et rencontre des figures déterminantes : Mécislas Golberg, qui l'influence beaucoup, Picasso, Max Jacob et Apollinaire qui seront ses amis tout au long de sa vie. En 1908, Salmon s'installe au Bateau-Lavoir qu'il quitte ensuite pour Montparnasse. Bien qu il soit dérouté par l entreprise de Picasso avec son tableau Les Demoiselles d'Avignon, celui-ci sera sa grande référence. C est Salmon qui permet en 1916 de révéler l' uvre au public en la présentant à l exposition du Salon d'Antin ; c'est lui qui lui donne son titre définitif. En 1920, dans L Esprit nouveau, il constate que cette uvre, « cratère toujours incandescent d où est sorti le feu de l art présent [.] commande le départ de la révolution cubiste. » Il soutiendra aussi Henri Hayden en 1912, Moïse Kisling en 1919. Entre temps, en tant que critique d art, Salmon mène une action défensive des plus importantes au sein de la presse contre la méfiance quasi générale de la critique. Il écrit tout d abord, de 1909 à 1910, dans L Intransigeant, puis cède sa place à Apollinaire. Il intègre alors Paris journal en 1910, sous le pseudonyme de La Palette. Il compose avec Georges d'Ostoya un numéro de L'Assiette au beurre2. En 1912, il contrebalance les propos du hargneux Louis Vauxcelles au sein du Gil Blas. De 1913 à 1914, il tient la chronique des Salons avec Apollinaire dans la revue Montjoie ! de Ricciotto Canudo. Ses premiers recueils, Poèmes et Féeries, bientôt suivis par un troisième en 1910, Le Calumet, sont les premiers publiés en volumes avant ceux de Max Jacob et d Apollinaire. En 1912, il publie La Jeune Peinture française. C est dans cet ouvrage, comprenant « Histoire anecdotique du cubisme », qu est révélée pour la première fois l existence des Demoiselles d Avignon. En 1920 paraît un roman entièrement inspiré par la vie de Montmartre en 1907, La Négresse du Sacré-C ur. La même année, il publie L'Art vivant, terme qui précède l'appellation école de Paris. Sous le pseudonyme de Pol de Comène, il publie de courts romans sentimentaux, dans la collection Le Petit livre (chez Ferenczi). Ami de Jean Moréas et de Edmond-Marie Poullain, il est le secrétaire de la revue Vers et Prose créée par Paul Fort. Il est avec Géo Norge, Pierre Bourgeois, Georges Linze, Claire et Yvan Goll, Maurice Carême, Edmond Vandercammen, René Verboom, . l un des fondateurs du Journal des Poètes, en 1931. Il crée la revue Les Nouvelles de la République des lettres. Il est également proche du galeriste Léopold Zborowski et de ses artistes, parmi lesquels Amedeo Modigliani, Marc Chagall, Moïse Kisling ou encore René Iché. Salmon a, sous l'Occupation, continué à écrire au Petit Parisien pour lequel il travaille depuis plus de vingt ans. À la Libération, il est poursuivi et condamné à cinq ans d'indignité nationale, condamnation amnistiée peu après. On lui reproche alors certaines idées et, implicitement, ses reportages sur la guerre civile espagnole, côté franquiste. Répondant à l'invitation de son ami peintre Edmond-Marie Poullain, Salmon se réfugie en 1946 à Bréhal. [sew]. Seller Inventory # XGB2782
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Seller: PRISCA, Paris, France
Couverture souple. Condition: Très bon. Une lettre dactylographiée à Henry de Madaillan datée du 7 novembre 1962 à la Hune a Sanary. 3 pages. Quelques corrections autographes de la main de Salmon dans le texte. On joint l'enveloppe timbrée à Henry de Madaillan. Salmon signe à la main à la fin de la lettre. André Salmon, né le 4 octobre 1881 à Paris et mort le 12 mars 1969 à Sanary-sur-Mer, est un écrivain français, poète, romancier, journaliste et critique d'art. Il fut l'un des grands défenseurs du cubisme avec Guillaume Apollinaire et Maurice Raynal. André Salmon naît à Paris, quatrième enfant d'Emile Frédéric Salmon et de de Sophie Julie Cattiaux. Il passe la fin de son adolescence à Saint-Pétersbourg où son grand-père, Théodore Frédéric Salmon, et son père, aquafortistes, graveurs et sculpteurs sont invités de 1896 à 1901. Ainsi parle-t-il couramment le russe. De retour à Paris, il fréquente les soirées de La Plume et rencontre des figures déterminantes : Mécislas Golberg, qui l'influence beaucoup, Picasso, Max Jacob et Apollinaire qui seront ses amis tout au long de sa vie. En 1908, Salmon s'installe au Bateau-Lavoir qu'il quitte ensuite pour Montparnasse. Bien qu il soit dérouté par l entreprise de Picasso avec son tableau Les Demoiselles d'Avignon, celui-ci sera sa grande référence. C est Salmon qui permet en 1916 de révéler l' uvre au public en la présentant à l exposition du Salon d'Antin ; c'est lui qui lui donne son titre définitif. En 1920, dans L Esprit nouveau, il constate que cette uvre, « cratère toujours incandescent d où est sorti le feu de l art présent [.] commande le départ de la révolution cubiste. » Il soutiendra aussi Henri Hayden en 1912, Moïse Kisling en 1919. Entre temps, en tant que critique d art, Salmon mène une action défensive des plus importantes au sein de la presse contre la méfiance quasi générale de la critique. Il écrit tout d abord, de 1909 à 1910, dans L Intransigeant, puis cède sa place à Apollinaire. Il intègre alors Paris journal en 1910, sous le pseudonyme de La Palette. Il compose avec Georges d'Ostoya un numéro de L'Assiette au beurre2. En 1912, il contrebalance les propos du hargneux Louis Vauxcelles au sein du Gil Blas. De 1913 à 1914, il tient la chronique des Salons avec Apollinaire dans la revue Montjoie ! de Ricciotto Canudo. Ses premiers recueils, Poèmes et Féeries, bientôt suivis par un troisième en 1910, Le Calumet, sont les premiers publiés en volumes avant ceux de Max Jacob et d Apollinaire. En 1912, il publie La Jeune Peinture française. C est dans cet ouvrage, comprenant « Histoire anecdotique du cubisme », qu est révélée pour la première fois l existence des Demoiselles d Avignon. En 1920 paraît un roman entièrement inspiré par la vie de Montmartre en 1907, La Négresse du Sacré-C ur. La même année, il publie L'Art vivant, terme qui précède l'appellation école de Paris. Sous le pseudonyme de Pol de Comène, il publie de courts romans sentimentaux, dans la collection Le Petit livre (chez Ferenczi). Ami de Jean Moréas et de Edmond-Marie Poullain, il est le secrétaire de la revue Vers et Prose créée par Paul Fort. Il est avec Géo Norge, Pierre Bourgeois, Georges Linze, Claire et Yvan Goll, Maurice Carême, Edmond Vandercammen, René Verboom, . l un des fondateurs du Journal des Poètes, en 1931. Il crée la revue Les Nouvelles de la République des lettres. Il est également proche du galeriste Léopold Zborowski et de ses artistes, parmi lesquels Amedeo Modigliani, Marc Chagall, Moïse Kisling ou encore René Iché. Salmon a, sous l'Occupation, continué à écrire au Petit Parisien pour lequel il travaille depuis plus de vingt ans. À la Libération, il est poursuivi et condamné à cinq ans d'indignité nationale, condamnation amnistiée peu après. On lui reproche alors certaines idées et, implicitement, ses reportages sur la guerre civile espagnole, côté franquiste. Répondant à l'invitation de son ami peintre Edmond-Marie Poullain, Salmon se réfugie en 1946 à Bréhal. [sew]. Seller Inventory # XGB2778
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