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L.A.S., Versailles, 10 février 1864, 4p in-8. A l?avocat et écrivain Albert Collignon (1839-1922), fondateur de la Revue nouvelle. « Monsieur, J?ai à remercier beaucoup M. Ch. Revert des livres excellentes et si flatteuses qu'il a bien voulu consacrer à mon Roméo et Juliette dans le bulletin bibliographique de la dernière Revue nouvelle [du 1er février 1864]. Un tel suffrage sorti d?une telle plume m?est bien précieux et bien glorieux. Si je n?étais toujours retenu par une interminable indisposition, j?eusse été bien heureux de passer moi-même à la Revue nouvelle et de tenter le grand plaisir de le remercier de vive voix, ainsi que vous, monsieur, et de vous féliciter des excellents numéros que vous livrez au public. [mot illisible] vous, tout me ravit. La poésie de M. Théodore de Banville, L?île [même numéro, p.118 à 121], est une de ses plus belles pour la pensée comme pour l?art. Permettez-moi de l?en féliciter ici et vous prier de lui faire parvenir - à Tours[?] mes bravos et mes amitiés fidèles. Veuillez enfin vous faire mon interprète auprès de M. Ch Revert : je tiens à lui très bien parler de ma sympathique gratitude. C?est pourquoi je vous supplie de parler en mon nom. Enfin, monsieur, aurez-vous la bonté de faire remettre dès que vous le pourrez la lettre ci-jointe à M. Catulle Mendès. Je vous en serai très obligé. Votre bien dévoué serviteur et confrère. Emile Deschamps. Pourriez-vous me donner de nouvelles de notre cher grand Philoxène Boyer - j?en suis inquiet voilà plus de six semaines que je lui ai écrit chez lui, à Paris, en son adresse mon Roméo - je n'ai reçu aucune réponse - serait-il absent ? - malade ? - J?ai besoin d'être rassuré. Et si vous le voyez, seriez-vous assez bon pour lui demander si il a reçu mon message. Pardon ». Petit trou mangeant 2 mots sans empêcher la compréhension. Sympathique lettre au jeune littérateur. [187]. Seller Inventory # 011620
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