Apologie générale de l institut et de la doctrine des Jésuites.: Cerutti Joseph-Antoine]

Apologie générale de l institut et de la doctrine des Jésuites.

Cerutti Joseph-Antoine]

Published by Jacques-Pjilippe Schaerer, Soleure, 1763
Used Couverture rigide

From Librairie Lalibela, Ckelles, PARIS, France Seller rating 4 out of 5 stars 4-star rating, Learn more about seller ratings

AbeBooks Seller since 25 March 2024

This specific copy is no longer available. Here are our closest matches for Apologie générale de l institut et de la doctrine des Jésuites. by Cerutti Joseph-Antoine].

About this Item

Description:

Grand et fort in-octavo relié plein veau marbré de l'époque, (1) f., 576 pp., (2) ff.,Une erreur du relieur a placé les quatre premiers feuillets avant la page de titre. Coins tassés, sinon joli exemplaire en reliure d'époque. - - - Joseph-Antoine-Joachim Cerutti, né le 13 juin 1738 à None et mort le 3 février 1792, à Paris, est un homme de lettres et journaliste français d'origine italienne. Cerutti fit ses études dans sa ville natale avant de venir, dès l'âge de quatorze ans, en France dont il fit sa patrie. Les jésuites, qui avaient vu en lui un de leurs plus brillants élèves, ne négligèrent rien pour l'affilier à leur ordre et, sous tous les rapports, la compagnie n'eut qu'à se féliciter de cette acquisition. Tout en professant avec distinction dans une des chaires de leur collège de Lyon, le jeune Cerutti emporta, en une seule année, trois des prix mis au concours par plusieurs Académies. On remarque surtout sa dissertation sur les républiques anciennes et modernes, couronnée à Toulouse, et qui avant que l'auteur se fut fait connaître offrit assez de mérite de style pour être attribuée à Jean-Jacques Rousseau. Aussi lorsque les jésuites, vivement attaqués, durent s'occuper de leur défense, ce fut à la plume éloquente de Cerutti qu'ils se confièrent le plus. Si son Apologie de l'institut des Jésuites, publiée en 1762, ne parvint pas à justifier cet ordre devant les parlements et n'empêcha pas sa destruction, cet écrit, qui révéla du moins une âme honnête, sensible et compatissante et fournit une nouvelle preuve du talent de son auteur, valut, en revanche, à Cerutti deux grandes protections, celle du roi Stanislas et de son petit-fils le dauphin. Ces protections ne furent pas inutiles à la fortune de Cerutti, qui s'éleva plus tard jusqu'à onze mille livres de rentes viagères. Moins heureux sous un autre rapport, le littérateur ex-jésuite, rendu au monde à l'âge de vingt-quatre ans, trouva une source de tourments dans une passion violente pour une dame de haut rang, dont les dédains blessèrent son coeur et affecteront sa santé. Retiré chez la duchesse de Brancas, dans une terre près de Nancy, il revint à ses travaux littéraires et ce fut là qu'il composa, entre autres ouvrages, son Poème sur le jeu d'échecs, où les difficultés d'un tel sujet parurent vaincues avec bonheur. En 1788, Cerutti ne resta pas étranger au grand mouvement des esprits vers les matières politiques. Son Mémoire pour le peuple français fut, avec l'écrit fameux de l'abbé Siéyès « Qu'est-ce que le Tiers-État ? », l'un de ceux qui furent le mieux accueillis par l'opinion publique. Cerutti ne fit pas partie de l'Assemblée constituante, mais on sait qu'il fut l'un de ces hommes de talent que Mirabeau avait choisis pour préparateurs de ses discours. Il fut désigné pour prononcer, dans l'église de Saint-Eustache, l'éloge de cet orateur : nul ne pouvait mieux remplir une semblable mission. Cerutti s'en donna lui-même une autre, moins brillante peut-être, mais d'une utilité journalière. Il entreprit, sous le titre de Feuille villageoise, un journal où, se mettant sans trivialité à la portée de l'intelligence du peuple des campagnes, il lui parlait, avec une sage et patriotique modération, de ses droits et de ses devoirs. Le mérite et l'utilité de ce journal populaire furent appréciés et reçurent leur récompense, d'abord par la nomination de Cerutti à l'une des places d'administrateur du département de la Seine, puis par son élection à l'Assemblée législative ; mais il ne remplit pas longtemps ces dernières fonctions. La fin prématurée de Cerutti, comme celle du grand orateur dont il avait célébré la mémoire, produisit une assez vive impression pour que l'une des rues de Paris reçût son nom, honneur transitoire, que lui enleva la Restauration en y substituant le nom du comte d'Artois qui devait à son tour se voir remplacer par Lafitte. À cette rue Cerutti s'ajouta un boulevard Cerutti, appellation tout aussi éphémère du boulevard des Italiens. Seller Inventory # GNB10548

Report this item

Bibliographic Details

Title: Apologie générale de l institut et de la ...
Publisher: Jacques-Pjilippe Schaerer, Soleure
Publication Date: 1763
Binding: Couverture rigide
Condition: Bon

Top Search Results from the AbeBooks Marketplace

Seller Image

Cerutti Joseph-Antoine]
Used Hardcover

Seller: PRISCA, Paris, France

Seller rating 4 out of 5 stars 4-star rating, Learn more about seller ratings

Couverture rigide. Condition: Bon. Grand et fort in-octavo relié plein veau marbré de l'époque, (1) f., 576 pp., (2) ff.,Une erreur du relieur a placé les quatre premiers feuillets avant la page de titre. Coins tassés, sinon joli exemplaire en reliure d'époque. - - - Joseph-Antoine-Joachim Cerutti, né le 13 juin 1738 à None et mort le 3 février 1792, à Paris, est un homme de lettres et journaliste français d'origine italienne. Cerutti fit ses études dans sa ville natale avant de venir, dès l'âge de quatorze ans, en France dont il fit sa patrie. Les jésuites, qui avaient vu en lui un de leurs plus brillants élèves, ne négligèrent rien pour l'affilier à leur ordre et, sous tous les rapports, la compagnie n'eut qu'à se féliciter de cette acquisition. Tout en professant avec distinction dans une des chaires de leur collège de Lyon, le jeune Cerutti emporta, en une seule année, trois des prix mis au concours par plusieurs Académies. On remarque surtout sa dissertation sur les républiques anciennes et modernes, couronnée à Toulouse, et qui avant que l'auteur se fut fait connaître offrit assez de mérite de style pour être attribuée à Jean-Jacques Rousseau. Aussi lorsque les jésuites, vivement attaqués, durent s'occuper de leur défense, ce fut à la plume éloquente de Cerutti qu'ils se confièrent le plus. Si son Apologie de l'institut des Jésuites, publiée en 1762, ne parvint pas à justifier cet ordre devant les parlements et n'empêcha pas sa destruction, cet écrit, qui révéla du moins une âme honnête, sensible et compatissante et fournit une nouvelle preuve du talent de son auteur, valut, en revanche, à Cerutti deux grandes protections, celle du roi Stanislas et de son petit-fils le dauphin. Ces protections ne furent pas inutiles à la fortune de Cerutti, qui s'éleva plus tard jusqu'à onze mille livres de rentes viagères. Moins heureux sous un autre rapport, le littérateur ex-jésuite, rendu au monde à l'âge de vingt-quatre ans, trouva une source de tourments dans une passion violente pour une dame de haut rang, dont les dédains blessèrent son coeur et affecteront sa santé. Retiré chez la duchesse de Brancas, dans une terre près de Nancy, il revint à ses travaux littéraires et ce fut là qu'il composa, entre autres ouvrages, son Poème sur le jeu d'échecs, où les difficultés d'un tel sujet parurent vaincues avec bonheur. En 1788, Cerutti ne resta pas étranger au grand mouvement des esprits vers les matières politiques. Son Mémoire pour le peuple français fut, avec l'écrit fameux de l'abbé Siéyès « Qu'est-ce que le Tiers-État ? », l'un de ceux qui furent le mieux accueillis par l'opinion publique. Cerutti ne fit pas partie de l'Assemblée constituante, mais on sait qu'il fut l'un de ces hommes de talent que Mirabeau avait choisis pour préparateurs de ses discours. Il fut désigné pour prononcer, dans l'église de Saint-Eustache, l'éloge de cet orateur : nul ne pouvait mieux remplir une semblable mission. Cerutti s'en donna lui-même une autre, moins brillante peut-être, mais d'une utilité journalière. Il entreprit, sous le titre de Feuille villageoise, un journal où, se mettant sans trivialité à la portée de l'intelligence du peuple des campagnes, il lui parlait, avec une sage et patriotique modération, de ses droits et de ses devoirs. Le mérite et l'utilité de ce journal populaire furent appréciés et reçurent leur récompense, d'abord par la nomination de Cerutti à l'une des places d'administrateur du département de la Seine, puis par son élection à l'Assemblée législative ; mais il ne remplit pas longtemps ces dernières fonctions. La fin prématurée de Cerutti, comme celle du grand orateur dont il avait célébré la mémoire, produisit une assez vive impression pour que l'une des rues de Paris reçût son nom, honneur transitoire, que lui enleva la Restauration en y substituant le nom du comte d'Artois qui devait à son tour se voir remplacer par Lafitte. À cette rue Cerutti s'ajouta un boulevard Cerutti, appellation tout aussi éphémère du boulevard des Italiens. Seller Inventory # GNB10548

Contact seller

Buy Used

£ 27.21
Convert currency
Shipping: £ 12.38
From France to U.S.A.
Destination, rates & speeds

Quantity: 1 available

Add to basket

Seller Image

Cerutti, Joseph Antoine Joachim
Published by Kessinger Publishing, LLC, 2009
ISBN 10: 1104722879 ISBN 13: 9781104722876
New Softcover
Print on Demand

Seller: moluna, Greven, Germany

Seller rating 5 out of 5 stars 5-star rating, Learn more about seller ratings

Condition: New. Dieser Artikel ist ein Print on Demand Artikel und wird nach Ihrer Bestellung fuer Sie gedruckt. KlappentextrnrnThis scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the original. Due to its age, it may contain imperfections such as marks, notations, marginalia and flawed pages. Because we believe this work is culturally important, we have. Seller Inventory # 447195692

Contact seller

Buy New

£ 33.67
Convert currency
Shipping: £ 40.44
From Germany to U.S.A.
Destination, rates & speeds

Quantity: Over 20 available

Add to basket