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Photographie,Photoglyptie d'époque Né à Lyon le 23 avril 1821, fils de Jean-Baptiste Dupont, éperonnier forgeron au 79 quai de l'HôpitalNote, Pierre Dupont grandit à Rochetaillée-sur-Saône, au nord de Lyon. À la suite du décès de sa mère en 1825, son père se remarie et confie ensuite son éducation à son parrain curé. À neuf ans, il entre au petit séminaire de Sainte-Foy-l'Argentière, mais n'a pas la vocation de devenir prêtre. Il revient à Lyon dans sa famille. Placé comme apprenti canut il travaille peu de temps comme ouvrier de filature textile puis saute-ruisseau et enfin employé de banque. À 20 ans, il rejoint la famille de ses grands parents paternels à Provins, puis va à Paris, où il fréquente les goguettes. Il fait la connaissance de Victor Hugo, à qui il écrit : Ton foyer est plein d'étincelles Ta vitre pleine de lueurs. Sa rencontre avec Lebrun académicien lui ouvre des portes ; il peut publier un premier livre, est remarqué par Sainte-Beuve, et obtient un poste à la rédaction du Dictionnaire de l'Académie française de 1842 à 1847. Dès son arrivée à Paris Il se lie avec Nerval, Théophile Gautier, Baudelaire, Émile Deroy, et Charles Gounod, avec qui il écrit la chanson Les B?ufs, qui le rendra célèbre. Plaque apposée sur la maison où mourut Pierre Dupont. Républicain convaincu, il compose en 1846 le Chant des ouvriers. De 1848 à 1852 il vit à Cheptainville ou il compose Les fraises des bois, les Pins et Les Sapins. En 1849, il milite au comité central de résistance et fait paraitre la même année son recueil Le Chant des paysans hostile au futur Napoléon III et le 2 décembre 1851, il participe à la barricade du Faubourg Saint-Antoine, ce qui lui vaut d?être condamné à 7 ans de déportation. Il s?enfuit à Provins, puis en Savoie. Il doit faire allégeance au régime pour être gracié. Si l'on en croit Auguste Fourès « De 1853 à 1860, Pierre Dupont fut assez heureux ». Il épouse le 22 avril 1854 à Paris en l'église saint-Germain-des-Prés Marie Henicque dite "Elise", les jeunes mariés emménagent quelques mois plus tard à Saint Brice dans la demeure du grand-père Dupont que vient de lui léguer son père. Il chante sans cesse avec sa chère et joyeuse Lise à la voix claire. En 1861 c'est elle qui commande à son ami peintre Fortuné Layraud le portrait actuellement visible au Smith College Museum of Art. Mais sa frêle femme qu'il appelle Jeanne dans ses chansons meurt en 1862, et lui, découragé et malade, revient dans sa ville natale où on l'aime beaucoup. À son retour à Lyon, ses amis organisent des fêtes, des banquets pour l'égayer, mais, hélas ! sa misanthropie devient de plus en plus tenace, il a contre elle un seul et unique remède : l'ivresse. » Il meurt presque oublié mais c'est pourtant la musique de sa chanson Les Carriers qui est reprise dans La Commune, chanson communarde de 1871. Dans ses Mémoires, Savinien Lapointe rapporte le mot de Béranger prononcé devant Pierre Dupont lui-même : « .il est poète, plus poète que moi ». En 1868, Courbet dont il est l'ami, ayant partagés leurs débuts à Paris, peint le portrait actuellement dans la collection du Staatliche Kunsthalle à Karlsruhe. La tombe de Pierre Dupont. Il décède le 25 juillet 1870 au 46 place d'armes aux Chartreux au domicile de son frère Sébastien. La rue dans laquelle il finit sa vie à Lyon, face au Clos Jouve, en bordure du plateau de la Croix-Rousse, porte maintenant son nom. On trouve également à Lyon plusieurs statues à sa mémoire (dans le jardin de la préfecture Le poète et sa muse de Jean-Louis Chorel, la fontaine dans le jardin des Chartreux de Auguste Suchetet, le buste du jardin Gustave Ferrié et celui par Pierre Girardet sur sa tombe au cimetière de la Croix-Rousse). // Circa 1865 // Photoglyptie // Format (cm): 18x24. Seller Inventory # MP8200
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