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In-quarto broché, relié par une cordelette en état de parution, paginé 345-411. Exemplaire à toutes marges non rogné. - - - En 1666, Colbert crée une Académie qui se consacre au développement des sciences et conseille le pouvoir en ce domaine. Il choisit des savants, mathématiciens (astronomes, mathématiciens et physiciens) et des physiciens (anatomistes, botanistes, zoologistes et chimistes) qui tiennent leur première séance le 22 décembre 1666 dans la bibliothèque du Roi, à Paris. Pendant ses trente premières années, l'Académie fonctionne sans statuts. » La Révolution mit à rude épreuve l'Académie des sciences. Malgré la tentative de rester à distance du débat politique, l'institution fut entraînée à communiquer fréquemment avec l'Assemblée nationale, puis avec la Convention nationale. Lorsqu'elle fut chargée de préparer les éléments de la réforme générale des poids et mesures, elle nomma aussitôt cinq commissions pour la réaliser : Cassini, Méchain et Legendre s'occupent des mesures astronomiques ; Meusnier et Monge furent chargés de mesurer les bases terrestres avec une rigoureuse précision ; Borda et Coulomb étudièrent la longueur du pendule battant la seconde ; Lavoisier et Haüy déterminèrent le poids de l'eau distillée ; Tillet, Brisson et Vandermonde, dressèrent l'inextricable réseau des mesures anciennes. Durant cette période de prudence politique elle évitait de donner prise aux déclamations des clubs. Cependant, le 11 août 1792, le lendemain de la prise des Tuileries, le chimiste Antoine-François Fourcroy se leva et demanda qu'on lise la liste des académiciens pour y effectuer des radiations. La proposition fut repoussée ; mais, huit jours après, il la réitéra, faisant remarquer que la Société de médecine avait rayé plusieurs de ses membres émigrés ou notoirement convaincus d'incivisme et demandant le même traitement. Il lui fut répondu que « l'Académie ne doit pas prendre connaissance des principes de ses membres ni de leurs opinions politiques, le progrès des sciences étant son unique occupation » Lakanal essaya d'atténuer les effets de cette mesure en faisant décider que ses membres auraient le droit de s'assembler sans titre officiel dans le lieu ordinaire de leurs séances pour traiter des différents objets qui leur seraient déférés par la Convention. Les académiciens ne jugèrent néanmoins pas prudent de profiter de cette espèce de tolérance et se dispersèrent pour chercher, pour la plupart, à se faire oublier. Tous n'y réussirent pas et plus d'un fut atteint dans sa retraite par les tribunaux révolutionnaires, mais quelques-uns, dont Berthollet, restèrent en relation avec le Comité de salut public, pour y maintenir les droits de la science. Une évolution importante intervient en 1835 : sous l'influence de François Arago, paraissent les premiers numéros des Comptes rendus de l'Académie des sciences qui deviennent un instrument de première importance pour diffuser les travaux des scientifiques français et étrangers. Seller Inventory # GNB7490
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