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In-4° broché sous couverture d'attente bleue, 4 pages. ean-Charles Pichegru, né aux Planches-près-Arbois le 16 février 1761 et mort à Paris le 6 avril 1804, est un général de division de la Révolution française. Né au sein d'une famille de paysans1, il fait ses premières études au collège d'Arbois, et sa philosophie à l'École militaire de Brienne, tenue par les Minimes. Il reçoit une solide éducation puis devient répétiteur de mathématiques au Collège militaire de Brienne, où il donne des leçons à Napoléon Bonaparte2. Il s'engage ensuite au 1er régiment d'artillerie où il devient sergent. Il prend part à la guerre d'indépendance des États-Unis et en revient adjudant. Employé dans les états-majors en 1792, l'appui de Saint-Just et de Robespierre l'aide également à franchir les échelons : général de brigade le 22 août 1793, général de division le 4 octobre 1793, puis commandant en chef de l'armée du Rhin la même année. En février 1794 il remplace Jourdan à la tête de l'armée du Nord. Il la réorganise et mène une très belle campagne en Flandre, entre le 7 juillet à Anvers, à Amsterdam le 20 janvier 1795 : il bat l'ennemi à Cassel, à Courtrai, à Menin, et s'empare de Bois-le-Duc, de Venlo, de Nimègue, passe la Waal sur la glace. Il conclut la campagne deux jours après par la capture de la flotte hollandaise au Helder : il envoie sur le Zuyderzée un escadron de hussards charger la flotte hollandaise prise par les glaces. Le 14 février 1795, il entre à Groningue, dans le nord des Pays-Bas : l'ensemble du pays est occupé. Il réprime l'insurrection du 12 Germinal an III (1er avril 1795), et reçoit alors le titre de Sauveur de la Patrie, et est alors nommé général en chef des armées du Rhin, du Nord et de Sambre-et-Meuse. Là encore il se couvre de gloire ; le Rhin est audacieusement franchi, et la place de Mannheim tombe entre ses mains en septembre, mais c'est le terme de ses succès et de sa gloire. Général en chef des armées de Sambre-et-Meuse en 1795, c'est à cette époque que Pichegru entretient des relations amicales avec les monarchistes. Il est contacté par un agent royaliste, le comte de Bourmont, et trahit. Il accueille les propositions qui lui sont faites au nom du prince de Condé, chef de l'émigration. Le parti blanc lui promet un million au comptant, une rente de 200 000 francs, le maréchalat, le gouvernement d'Alsace et le château de Chambord. Son inertie contraint Jourdan qui marchait sur Düsseldorf à repasser sur la rive gauche du Rhin. Rappelé par le Directoire, soupçonné de trahison, il doit démissionner en Ventôse an IV (mars 1796). Restant populaire, il obtient l'ambassade de Suède. Député des Cinq-Cents en 1797 et président de ce corps, Pichegru convaincu de collusion avec le prince de Condé, est arrêté par la garde même du corps législatif après le coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Condamné le lendemain à être déporté à Cayenne, en Guyane, il est conduit dans les déserts de Sinnamary. Au bout de quelque temps il s'évade au Surinam et gagne Londres en Prairial an VI (juin 1798) où il reçoit l'accueil le plus distingué, et passe de là en Allemagne. Il participe à la conspiration de Cadoudal, débarque en Normandie en janvier 1804, mais est livré par un de ses anciens officiers, Le Blanc. Il est arrêté dans la nuit du 28 février 1804 et emprisonné au Temple où, le matin du 6 avril, on retrouve son corps sans vie, une cravate noire serrée autour du cou en tourniquet à l'aide d'une cheville de bois. La thèse officielle parle de suicide. Transféré au greffe du tribunal, son corps est inhumé le même jour au cimetière des suppliciés, le cimetière Sainte-Catherine, situé près du cimetière de Clamart à Paris. Seller Inventory # NVJ6406
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