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In-8, couverture muette d'époque, exemplaires non rognés et non coupés - Pagination type (Tome 1) : XVI pages (liste des souscripteurs), 406 pages, deux frontispices : portrait de Fox dans le premier volume et portrait du buste de Pitt entouré d'un serpent au quatrième volume. Troisième édition imprimée par Belin, vendue par souscription. La liste des souscripteurs figure en tête du premier volume, parmi ceux-ci : le Roi, le Ministre des Affaires Étrangères, Talleyrand, Molé, Duvergier de Hauranne, le Marquis Clermont-Tonnerre, le Comte d'Arjuzon. Les premiers volumes traitent principalement des prémices, du développement et de la fin de la guerre entre les États-Unis et l'Angleterre, ainsi que des relations du Parlement anglais avec la Compagnie des Indes. Les discours sont ordonnés de façon chronologique, année par année. Dès le tome quatrième figure au 2 avril 1792 l'abolition de la Traite des nègres qui s'achève ainsi :. " Non, Messieurs, nous ne continuerons pas cet horrible commerce au détriment de la civilisation d'un continent tout entier ; non, nous ne nous regarderons pas comme trop généreux en rendant le droit d'existence à cette race d'êtres humains, et en donnant à l'Afrique l'espoir et l'occasion d'obtenir le même état de bonheur dont la divine Providence nous laisse jouir. Nous ne nous refuserons pas à l'idée de voir notre espoir couronné de succès ; et sans doute quelques uns de nous verront un jour cette Afrique, naguère si désolée, devenir le théâtre de l'industrie, du commerce, et d'un gouvernement sage et éclairé. Ils verront les lumières, les sciences, les lettres te les arts orner cette terre de malheurs. ". Au septième tome, une intervention de Fox et Pitt sur la Traite, paginée 145-156 : " La traite des nègres exercée par ce pays-ci et par plusieurs autres pays de l'Europe, sur la côte d'Afrique, afin d'obtenir des nègres esclaves propres à la culture des colonies et de certaines parties du continent de l'Amérique, n'a pas paru jusqu'à ce moment être considérée avec l'attention qu'un usage, si abominable dans sa nature, et si contraire aux principes de la politique moderne, semblait nécessiter. ". Au neuvième tome est abordée l'abolition de la Traite des nègres, datée du 19 avril 1791 :. " M. Fox professe l'horreur la plus grande contre ce système odieux et en démontre l'injustice et la barbarie. " L'exposé (résumé du discours) cite Wilberforce et le Comité Général pour l'abolition de la Traite : " Il énumère toutes les atrocités qui sont exercées contre les esclaves. Différentes tribus sont portées à se faire la guerre les unes aux autres, afin qu'il y ait des prisonniers, et qu'ainsi le marché soit pourvu d'esclaves. [.] Dans beaucoup d'habitations, les nègres peuplent de manière à accroître leur nombre. Il tire la conséquence que s'il n'y avait plus de traite permise, les habitants seraient portés par leurs propres intérêts à faire plus d'attentions à la vie et au traitement de ces pauvres nègres. ". Au dixième tome, à la date du 2 avril 1792, paginée 215-227, " Monsieur Wilberforce demande la formation d'un comité pour examiner la question de l'abolition de la traite des nègres. " En réponse à des avocats de la Traite, il est déclaré : " Si les colonies doivent être approvisionnées d'esclaves, il vaut mieux que ce soit encore par les autres nations de l'Europe que par nous ; car, s'il est vrai que cette mesure est atroce, nous devons préférer d'en laisser l'odieux aux autres peuples. " Pitt : " L'Afrique doit-elle continuer d'être opprimée et ravagée d'une manière si atroce ?. Seller Inventory # JQD6454
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