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In-8° relié demi-basane de l'époque, LIV , 292 pages. Une charnière fragile, deux coiffes légèrement émoussés. L'édition originale date de 1837. ''Valérie parut pour la première fois en 1804 grâce à l'aide de Chateaubriand; il s'agit de l'oeuvre la plus célèbre de Madame Krüdener (1764-1824) appartenant à la famille des livres intimes de l'époque comme Adolphe, Édouard, Obermann ou Werther.'' ''Ce roman sentimental et frénétique est unanimement reconnu comme un des chefs-d'oeuvres du pré-romantisme. C'est la seule oeuvre romanesque de Mme de Krüdener''. (Alain Marchiset). ''L'exaltation des sentiments est portée à son comble dans cette oeuvre''. Vicaire IV, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 724 - Escoffier, Le Mouvement romantique, 1238 - Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 100. Louis Joseph Amour de Bouillé du Chariol, marquis de Bouillé, né à Basse-Terre (Guadeloupe) le 1er mai 1769, mort le 20 novembre 1850 à Paris, est un général français de la Révolution et de l'Empire. Son père, François Claude de Bouillé et son frère, participent à la fuite avortée de Louis XVI. Marié le 3 avril 1798, à Robertine Walsh de Serrant, son fils unique, René de Bouillé (1802-1882), sera ministre plénipotentiaire dans le Grand Duché de Bade, ambassadeur à Madrid, grand officier de la Légion d'honneur et pair de France. Frédéric le Grand l'admet à l'Académie des gentilshommes de Berlin. À 18 ans, il est nommé capitaine au Royal-Pologne, cavalerie, puis dans Mestre-de-camp-général, dragons, et enfin major en second aux hussards de Berdung, le 5 juin 1790. En 1791, il devient lieutenant-colonel aide-de-camp de son frère, le chevalier de Bouillé. Il a l'occasion de montrer sa bravoure dans quelques émeutes en 1790 et 1791, à Metz et à Nancy, et sauve la vie à plusieurs personnes. Le jour de l'arrestation du roi Louis XVI en juin 1791 à Varennes, Louis de Bouillé se trouve près de son père, et il est poursuivi comme lui, en vertu d'un décret de l'Assemblée nationale, mais il émigre avec son père et devient aide-de-camp du roi Gustave III de Suède et adjudant-général. À la suite de l'assassinat de ce prince, il se rend à l'armée de Condé, passe au service de la Prusse et est blessé au siège de Mayence. En 1793, il lève à ses frais un régiment de uhlans et combat à l'avant-garde de l'armée anglaise jusqu'à la réforme de son corps, en 1796. Cette même année, lorsque le comte d'Artois veut tenter une descente, il confie à Louis de Bouillé le commandement en chef de la cavalerie. Après l'échec de cette expédition, il reste dans l'inaction jusqu'en 1802. Il obtient à cette époque sa radiation de la liste des émigrés et prend du service dans sa patrie en 1806. Il rentre en France en 1806, et s'engage dans l'armée de Napoléon Ier. Il ne tarde pas à se distinguer et montre tant de bravoure au siège de Gaète en 1807, qu'il reçoit la Légion d'honneur. Attaché au 9e corps de la grande armée, il assiste aux combats livrés par ce corps et à la tête d'une avant-garde de chevau-légers de Linanges-Bavarois, bat le prince d'Anhalt, lui prend son artillerie et paralyse tous ses mouvements. En 1808, il suit en Espagne le général Sébastiani, en qualité de chef d'état-major, contribue au succès du combat de Ciudad Real, prend les fonctions de chef d'état-major général du 4e corps, se distingue dans divers rencontres, notamment à la bataille d'Almonacid, où il ajoute à la réputation de valeur et de capacité qu'il s'est faite. Il défait, avec 1 200 hommes, 5 000 Espagnols à Baza en 1810, et il est promu général de brigade le 22 juin 1810 et créé comte de l'Empire le 2 septembre 1810. Il obtient le commandement d'un corps de dragons avec lequel il bat, le 19 avril et le 17 mai 1812, le général Freyre. Forcé, par le mauvais état de ses yeux, de quitter l'Espagne, il est fait lieutenant-général à la rentrée des Bourbons le 31 décembre 1814 et mis à la retraite. Seller Inventory # GNB6770
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