La Guerre des Gaules est un ouvrage de Jules César paru en 1783. La Guerre des Gaules (Bellum Gallicum ou De Bello Gallico), sont un ouvrage d'histoire en sept livres où Jules César raconte sa victorieuse guerre des Gaules (58 - 52) ; il est complété par un huitième livre, écrit plus tard par Aulus Hirtius. Les Commentaires sont constitués de notes rédigées au fur et à mesure de la guerre, dans lesquelles il relate ses opérations militaires (pour une bonne part c'est en fait la collation des rapports qu'il rédigeait, en partie avec ses lieutenants, pour les envoyer au Sénat qui surveillait l'activité des proconsuls tels que César). Les dates et conditions de publication de l'œuvre font débat : une publication unique après la défaite de Vercingétorix, ou bien sous forme de lettres parues séparément, ou encore une publication en trois fois. La copie la plus ancienne est carolingienne, ce qui en fait une des plus anciennes copies complètes de l'Antiquité classique, à l'exception des écrits du Nouveau Testament. Résumé : Le premier livre s’ouvre sur une description de la Gaule et de ses habitants. Les Belges sont présentés comme les plus braves des Gaulois, et les Helvètes décrits comme un peuple courageux et belliqueux. Insatisfait de la situation territoriale de son peuple, qu’il estime indigne de sa grandeur, Orgétorix l’homme le plus noble et le plus riche d'Helvétie rassemble des forces sous sa conduite. Celui-ci fait un tour de Gaule pour convaincre différents chefs de s’allier à lui, et fait préparer des réserves de blé. Les Helvètes apprennent cette tentative de s’emparer du pouvoir et la condamnent. Orgétorix vient avec des milliers de partisans pour se soustraire au jugement, mais finit par mourir, peut-être suicidé. À sa mort, les projets de conquêtes ne s’éteignent pas et les Helvètes partent après avoir brûlé leurs villages. Mais César empêche la migration des Helvètes prévue jusque chez les Santons, sur la côte atlantique, et repousse le Germain Arioviste qui s'était installé sur une partie du territoire des Séquanes et augmentait constamment son emprise sur la région en attirant de plus en plus de tribus germaniques sous ses ordres. Le livre II commence par l'évocation d'un nouveau danger : pour diverses raisons, selon César, les Belges se préparent à attaquer les légions stationnées en Gaule. En 57, il anticipe cette attaque en marchant sur le territoire belge. Les Rèmes, voisins des Belges, se rallient aux Romains et leur fournissent des informations sur la coalition des peuples qui composent les armées belges et l'état des troupes. Les Belges, qui ont été surpris par l’avancée rapide des légions, se regroupent et marchent sur les Romains et leurs alliés. César installe son camp sur les rives de l'Aisne, secourt les Rèmes assiégés dans Bibrax et patiente. Les Belges se retranchent à leur tour dans un camp non loin de celui des Romains. Les deux ennemis s'observent et se testent sans vouloir prendre l'initiative de l'engagement. Enfin la bataille a lieu. Les Belges sont repoussés et subissent de lourdes pertes. Renonçant à mener une guerre offensive, ils décident de maintenir leur alliance pour une guerre défensive. Les Bellovaques, notamment, sont inquiets de l'offensive des Éduens, qui, poussés par César, menacent leur territoire. Les armées belges se retirent. Talonnée par César, l'arrière-garde belge se fait massacrer et la retraite tourne à la déroute. César s'avance alors en territoire belge où il obtient la soumission des Suessions, des Bellovaques et des Ambiens sans coup férir, tandis que les Nerviens et leurs voisins se préparent à résister. Ils s'opposent aux légions sur les rives du fleuve Sabis (la Sambre ou la Selle ou encore la Lys) : c'est la Bataille du Sabis. D'abord pris de court par l'attaque ennemie, les Romains se retrouvent en fâcheuse posture, mais reprennent l'avantage et remportent la victoire malgré la résistance héroïque des Nerviens dont les forces sont quasiment.
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