Ce livre historique peut contenir de nombreuses coquilles et du texte manquant. Les acheteurs peuvent généralement télécharger une copie gratuite scannée du livre original (sans les coquilles) auprès de l'éditeur. Non référencé. Non illustré. 1891 edition. Extrait: ...à savoir si cette pensée est juste: ici la question change de face. D'après Kant, le concept de finalité est donc purement subjectif, il ne pose rien dans l'objet, il est seulement la représentation de la manière dont nous devons procéder dans notre réflexion sur les choses de la nature. Le concept est donc une loi à laquelle l'esprit doit se soumettre quand il veut réfléchir sur la nature, mais il ne suppose rien en dehors du sujet. En d'autres termes, il est concept inné. Nous croyons, au contraire, que ce concept est acquis comme tous les autres, soit qu'on le considère sous le rapport de cause, soit qu'on l'envisage au point de vue de la finalité. Comment, en effet, se forme le concept de cause? par l'expérience et l'abstraction. Je sais que le feu fond la cire, que l'eau désaltère, qu'une lampe éclaire, qu'en un mot, partout et toujours, les phénomènes sont précédés par l'action d'un agent. Je donne aux phénomènes le nom d'effets, à l'agent le nom de cause et je dis: tout phénomène suppose une cause. Cette proposition ne devient une loi de mon esprit que lorsqu'elle a surgi de l'expérience et qu'elle a été généralisée par l'abstraction. Le raisonnement que je fais à propos de la cire qui fond, je l'applique à son tour au feu lui-même, et je me demande: puisque le feu fait fondre la cire, qui a fait le feu? S'est-il fait tout seul? Non, il a été fait par un autre. Cet autre, pourquoi a-t-il fait le feu? Entre autres motifs, il a dû faire du feu pour fondre la cire, puisque, de fait, la...
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