Extrait: ... troublé. C'est que je comptais payer seulement en rentrant. Je suis désolé. IRÈNE, s'approchant. Qu'y a-t-il, Julien? JULIEN. Hélas! il y a que le garçon veut être payé tout de suite, et je n'ai pas d'argent! en as-tu, toi? IRÈNE. Non, pas ici; à la maison, j'ai six francs. JULIEN, désolé. Tu n'as que cela? Ah! mon Dieu! moi qui comptais sur toi pour acquitter cette maudite note. Je n'ai que deux francs cinquante centimes et elle est de vingt-six francs. Papa va me gronder, maman aussi! Quelle affaire! IRÈNE, vivement. Attends, j'ai une idée, mon pauvre ami; je vais emprunter à Noémi. Elle a toujours beaucoup d'argent dans sa bourse. Elle va nous tirer d'affaire. (Elle s'éloigne en courant.) LE GARÇON, froidement. Eh bien, monsieur, et la note? JULIEN. Tout à l'heure. JORDAN. Paye donc, Julien. JULES. Une pareille bagatelle! VERVINS. Tu as l'air mal à l'aise; voilà qui serait curieux de te voir si à court! JULIEN. Attendez. je vais. (Il frappe du pied; ses camarades ricanent.) IRÈNE, revenant. Je suis au désespoir, Julien! Noémi a perdu sa bourse en venant. Herminie dit qu'elle ne prête jamais rien, et Constance m'a répondu en ricanant que charité bien ordonnée commence par soi-même. Que faire? Monsieur, finissons-en? (Page 187.) ARMAND, arrivant. Bonjour, monsieur le parrain, Mlle Noémi vient de me remettre de votre part deux jolies boîtes: je vous remercie d'avoir songé à moi. LE GARÇON, impatienté. Monsieur, finissons-en, je suis pressé. ARMAND, surpris. Qu'y a-t-il, Julien? Vous et Irène paraissez contrariés, chagrins même! Élisabeth, arrive donc, j'ai besoin de toi. ÉLISABETH, s'approchant. Bonjour, chers amis, merci de. ARMAND, précipitamment. Chut! Il ne s'agit pas de ça; je soupçonne que nos amis sont dans l'embarras! LE GARÇON. Cela pourrait bien être; je ne puis pourtant revenir chez mon patron sans les vingt-six francs qui me sont dus. ARMAND. Attendez un instant. (Il parle bas avec...
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