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Une lettre autographe format in-folio quatre pages dont deux autographes de la main de Désiré Moreau, cachet gras postaux. En 1874, Moreau, herboriste à Saint-Denis, est condamné à mort et exécuté, pour avoir empoisonné successivement, avec du sulfate de cuivre (?), ses deux femmes, dont il avait obtenu des donations d'usufruit. C'est avec une image de la Vierge qu'il marquait, dans son livre de pharmacie, les passages relatifs au poison qu'il avait fait prendre à sa femme, - - - - - - - - PRISON MAZAS : La maison d'arrêt cellulaire, appelée couramment prison Mazas, est une ancienne prison de Paris, construite par l'architecte Émile Gilbert entre 1845 et 18501 pour remplacer le dépôt des condamnés de la Force. Située en face de la gare de Lyon, elle est utilisée de 1850 à 1898 essentiellement à l'internement des prisonniers de droit commun. La prison occupe l'emplacement du pentagone limité par les voies aujourd'hui dénommées boulevard Diderot, rue de Lyon, rue Traversière, avenue Daumesnil et rue Legraverend. Cette « maison d'arrêt cellulaire » s'inspire des modèles du régime carcéral américain en vogue dans le milieu du siècle, le système cellulaire, dans l'esprit de la prison de la Petite Roquette construite en 1836. L'entrée de cette prison était située initialement 23-25 boulevard Mazas, qui donne donc son nom à la prison (avant d'être rebaptisé boulevard Diderot en 1879). Inaugurée le 19 mai 1850, elle reçoit les 841 prisonniers de l'ancienne prison de la Force. Elle est ainsi surnommé prison de la nouvelle Force. L'édifice est démoli en 1898 à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 afin d'épargner la vue d'une prison aux visiteurs arrivant par cette gare. Une rue Émile-Gilbert, ouverte sur l'emplacement de l'ancienne prison, perpétue le nom de son architecte. Elle est connue notamment pour avoir été le lieu de détention provisoire d'Arthur Rimbaud4, condamné sous le prétexte qu'il était un espion prussien. Seller Inventory # JQD4370
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