Durant des mill naires, l'Humanit sombrait in luctablement vers les abysses t n breux moraux et spirituels. Le monde confin dans des syst mes politiques et socio conomiques inf mes difi s par quelques individus tablis en dynasties [la noblesse, le clerg, les g n raux] et qui se maintenaient au pouvoir par de sanglantes rivalit s. Quelle valeur humaine pourrait clore d'une telle tyrannie, d'une telle inhumanit Que pouvait-on attendre des soci t s baign es dans des croyances magiques, superstitieuses et mythologiques ? Les soci t s humaines taient coinc es dans l' tau troit des T n bres de l'Ignorance et de l'Obscurantisme. D s lors, la Science [Connaissance] fruit de la r flexion humaine qui tablit que l'Univers est cr e selon des Lois rigoureuses par un Dieu unique, vivant, omniscient, omnipr sent et distinct du monde tait non seulement inconnue, mais ne pouvait m me pas se concevoir par ces soci t s jusqu'au VIe si cle. Les directives des Messagers divins furent recouvertes d'une paisse couche de l gendes et de fables. C'est alors que de gr ou de force, les soci t s humaines s'accommodaient, par habitude, des religions confectionn es partir d'une superposition de mythes, de fictions et sans cesse remani es au cours du temps. La classe dirigeante se d ifiait, enivr e par les privil ges et captiv e par le culte du pouvoir et de la puissance. Le pillage, le massacre et l'esclavage furent les seules institutions estimables. Les Empires se cr aient et p rissaient au gr des conflits. Pour chapper ce monde de ravages et de barbarie, certains hommes rassembl s en communaut se sont clo tr s dans des monast res et des temples dans un total replis du monde. Avant l'av nement de l'Islam, toutes les soci t s en g n ral et la soci t gr co-romaine en particulier, se mouvaient dans le bourbier de la mythologie, de la superstition et d'une barbarie sophistiqu e. D s lors, comment ces derni res peuvent-elles pr tendre tre les pays de pr dilection des scien
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