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4 cahiers petit in-4 (23 x 18 cm), numérotés 3, 5, 7 et 8, de 54-46-48-44 pages manuscrites, juin-septembre [1806 ou 1807 ?], manuscrits bien conservés, d'écriture dense, de lecture pas toujours facile (certains mots étant difficiles à déchiffrer), mouillure brune dans la partie inféro-interne du dernier cahier, sinon bon état. Cahiers de notes prises par un étudiant de la Faculté de médecine de Paris, anonyme, à un cours de matière médicale donnés par Schwilgué. Charles-Joseph-Antoine Schwilgué (1774-1808) avait débuté à Strasbourg ses études de médecine, poursuivies à Paris. Il fut l'élève de Bichat et de Pinel. Il devint professeur particulier de matière médicale et de nosographie interne, et membre de l'École de médecine de Paris. Il fut un enseignant très renommé. Il publia en 1805 un Traité de matière médicale qui eut un grand succès (2e édition en 1809 ; 3e édition revue et augmentée par Nysten en 1818). Il succomba prématurément, à l'âge de 34 ans, d'une fièvre ataxique. Les leçons exposées ici traitent de médicaments chimiques et de plantes médicinales. On peut noter par exemple les chapitres suivants : muriate d'antimoine, phosphate de mercure, acétate de plomb, sulfate de fer, chicorée sauvage, colombo, aloès, fiel ou bile de boeuf, kino, camphre, fleurs de violette, fleurs de sureau, fenouil, carvi, cumin, safran, canelle, menthe, basilic, origan, sauge, romarin, camomille, poivre, gingembre, valériane, séné, opium, jusquiame, belladona, cigue, digitale pourprée, etc. Sur Schwilgué, voir : Discours prononcé aux obsèques de M. schwilgué, le 10 février 1808, par M. Philib. Jos. Roux, membre de la Société de médecine, Bull. Fac. Méd. Paris, 1808, N° 2, pp. 25-29 : "Ce fut à la vive sollicitation de M. Pinel, qu'il [Schwilgué] entreprit successivement des cours, d'abord sur la matière médicale, et ensuite sur la pathologie interne : il s'y fit bientôt distinguer non-seulement par une élocution facile, mais plus encore par la précision, la clarté si nécessaires à ceux qui se livrent à l'enseignement ; et c'est à ces qualités qu'il dût d'être presque le seul qui, dans l'enseignement particulier, professât avec succès ces deux parties essentielles de la médecine. Nous avons de lui plusieurs ouvrages importans où règnent à-la-fois l'ordre, la précision, le bon goût, et l'esprit de recherches et d'observation. Il fit paraître son Traité de matière médicale, ouvrage bien supérieur à ceux qui ont paru sur le même sujet dans le cours du siècle dernier." ; Chéreau A : Schwilgué C.J. A., In : Dechambre: Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, sér. 3, T. 7, pp. 595-596 : "Voilà un des hommes les plus méritants de notre profession, mais qu'une mort prématurée priva de donner tout ce qu'il promettait¿En 1802, il publiait un Traité de matière médicale, qui fut assez bien apprécié pour avoir eu trois éditions, la dernière revue et annotée par Nysten.". Seller Inventory # 1144-2
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