Lettre autographe signée à l'imprimeur Jules Claye
Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), éditeur, écrivain, homme politique.
From Librairie Trois Plumes, Angers, France
Seller rating 5 out of 5 stars
AbeBooks Seller since 28 October 2015
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Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), éditeur, écrivain. L.A.S., sd [après le 12 mars 1864], 12p in-8. A l?imprimeur Jules Claye (1806-1886). « Mon cher Claye, Les dernières lignes de votre lettre m?attristent à leur tout. En vérité, que vous ai-je donc dit que vous ne m?ayez dit d?abord ? Et pourquoi seriez-vous si peiné d?avoir eu sans aucune mauvaise intention l?initiative que vous croyez venir de moi ? Dissertons-nous sur une faut, sur un délit ? Non. C?est d?un fait parfaitement simple en lui-même. Qu?il vienne de vous, qu?il vienne de moi, ce fait, qu?il nous soit commun à tous les deux. En quoi cela peut-il importer soit à l?un soit à l?autre, soit à notre association spéciale dans cette affaire. Je ne l?imagine pas Je crois être certain qu?à la date où vous croyez que je vous ai dit, que j?aurais pu vous dire : « tenons ces 750 en plus pour achever(?) le papier ». J?étais dans mon lit. Dans mon lit ou vous n?étiez pas venu, ou des témoins ne vous auraient pas accompagné. Je crois être certain de cet alibi par la maladie qui m?a retenu 12 jours au lit. Les douze jours pendant lesquels, la mise en page terminée, vous avez eu à vous apercevoir qu?il y avait du papier en trop à utiliser. Je crois l?être en outre qu?après être sorti de mon lit, cette conversation que je vous ai rappelée où j?ai appris ce qui a été fait, a pu avoir lieu et seulement alors puisqu?alors seulement la chose était faite. Mais après ! Que je me trompe ou que vous vous trompiez, est-ce que cela change quelqu?un puisque le fait était des plus innocents, et dans l?intention et dans ses conséquences morales. J?ai attaché une importance à n?avoir pas été le promoteur de ce supplément de tirage et que j?aurais dès le début tenu à le constater. Sur quoi vous basez-vous ? Je n?ai mis de vivacité, moi, à rétablir le fait que parce que Olmer [Théodore, libraire] me l?a fort vivement mis à mon compte un jour, et comme explication très naturelle de la prise à part plus spéciale que notre adversaire avait fait à mon égard. C?était alors bien mon droit, ma conviction étant telle. Ce l?était surtout quand on semblait trouver tout simple que j?en eusse seul les ennemis. Seul ! Mais mon ami, vous savez du reste que je les ai pris pour moi seul ces ennemis et que je ne vous en avais pas dit un mot pendant votre maladie. Si bien que je croyais que vous les ignoriez et que apprenant par Olmer après qu?il vous avait envoyé les numéros qui me blessèrent. J?ai été étonné qu?il n?eut pas eu pour votre état de souffrance les mêmes ménagement de silence que moi-même. Quoi ! J?étais insulté publiquement. J?ai vu l?heure où pour cette insulte j?allais avoir à risquer ma peau contre celle d?un fou et d?un méchant. Je vous le cachais. Je vous éloignais du débat. J?y restais seul et vous trouveriez que j?ai failli à mon amitié pour vous. Quoi ! Quand mon silence devait vous la prouver, quand le votre, quand votre silence au contraire devait me chagriner. C?est moi qui aurais eu tort de en pas accepter par dessus les déboires publiques le déboire particulier de l?opinion de votre maison, formulé avec presque de la rudesse. Réfléchissez mon ami et vous verrez que dans toute hypothèse, j?étais tout ce que vous pouviez souhaiter en restant en public, seul, sous le coup d?une grossière injure, et en vous épargnant la moitié. Je prends à regret le parti de vous écrire tout ceci parce que quand vous aurez, quand nous aurons brulé nos lettres, ce sac sera vidé pour ne plus se rouvrir. Et parce que aussi, il faut que j?y revienne pour la dernière fois. M. Scholl me fait offrir, après 2 pourparlers, ceci : [fin sur simple demande, la fiche est limitée en longueur)". Longue et exceptionnelle lettre après leur procès contre Scholl et le Nain jaune. En effet, après avoir tiré 3000 exemplaires de l?Album des bêtes à usage des gens d?esprit (Paris, le Nain Jaune, 1864), Claye en tira 750 pour leur compte et Scholl leur fit donc un procès jugé le 12 mars 1864. [351]. Seller Inventory # 014579
Bibliographic Details
Title: Lettre autographe signée à l'imprimeur Jules...
Binding: Couverture rigide
Condition: Bon
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