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In-12, XXXVI, 191, (4) pp., plein veau de l'époque, dos orné, tranches rouges, ex-libris armorié et reliure aux armes non identifiées (blason comportant 3 coquilles), reliure un peu frottée, coiffes usées, coins émoussés, dorure des armes par places un peu effacée. Deuxième édition de cet ouvrage, comportant pour la première fois la Lettre de Tissot (qui écrit : « je ne connais pas d¿ouvrage qui puisse faire autant de bien¿ »), un Rapport de la faculté de médecine de Paris (« Madame le Rebours est peut-être la première qui ait prouvé, par des raisons claires et évidentes, qu'il faut qu¿une mère donne à téter au nouveau-né le plutôt possible après sa naissance. ») et un certificat du doyen de cette faculté. Cet ouvrage, dont l'édition originale a paru à Utrecht en 1767, eut un grand succès. Il fut traduit en allemand et en danois. Marie-Angélique-Anel Lerebours (1731-182 était la fille du chirugien Anel et la femme d¿un contrôleur-général des postes. Elle se fit remarquer par son esprit et ses connaissances en littérature et en philosophie. INED, 2825 (éd. de 1775) : « réaction classique contre l'allaitement mercenaire. Devoirs des mères, conseils d¿hygiène, dangers auxquels elles exposent leurs enfants et elles-mêmes, si elles se refusent ¿à un devoir si doux et si naturel¿. » ; C. Théré. Limitation des naissances et émancipation des femmes au XVIIIe siècle : « Mme Le Rebours reçoit d'Alembert, Dupont de Nemours et surtout Rousseau, qui lincite à imprimer ses vues sur l'allaitement maternel [¿] Pour convaincre les femmes de nourrir elles-mêmes leurs enfants, Mme Le Rebours leur fait miroiter, entre autres avantages, la perspective d'échapper pour un temps au risque dune nouvelle grossesse [¿] Mme Le Rebours, qui leur prodigue des conseils pratiques pour nourrir elles-mêmes leurs enfants, invite les femmes à plus de sérénité face aux diverses étapes de leur expérience de mère. ». Seller Inventory # 10323
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