Ce livre historique peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent télécharger une copie gratuite scannée du livre original (sans fautes de frappe) de l'éditeur. 1853. Non illustré. Extrait: ... IV Près de la porte de Vaux se trouve une boutique qui est décorée de l'enseigne : A L'instar De Paris, mesdemoiselles Carillon, marchandes de modes. La devanture est divisée en deux montres qui ne justifient que maigrement l'enseigne. Une des montres est occupée par une poupée de carton en buste qui regarde tranquillement les passants avec ses grands yeux bleu clair et dont les cheveux sont cachés par une calotte de peau jaunâtre destinée à protéger les pointes des aiguilles. A côté de la poupée curieuse, quatre champignons en bois blanc, désolés de leur inutilité, semblent se resserrer en groupe afin de paraître plus nombreux et de lutter avec un champignon courageux qui porte sur son front un bonnet de femme, d'une forme coquette. Un grand carton blanc montre divers rouleaux de rubans plutôt voyants que simples, généralement à fleurs ou à couleurs changeantes. Des pelotes de fil, des écheveaux de soie, des guirlandes de cordonnet complètent l'étalage. L'autre montre est occupée par des paquets de cordes à violon, une flûte en verre et diverses romances, dont la lithographie jaunie atteste une trop longue exhibition. Ce magasin, tenu par les demoiselles Carillon, est plus connu à Laon sous le nom de « boutique des trois cents hommes. » Peut-être n'existe-t-il nulle part un jeu de mots aussi simple et dont les suites furent plus terribles. Pour en faire comprendre la portée, il est important d'expliquer que le magasin de la veuve Carillon rapportait, sous Louis XVIII, d'assez beaux bénéfices, qui passèrent en frais d'éduca...
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