Book Description Paperback. Condition: NEUF. Paulhan se juge "tout � fait banal", se range dans "le parti des gens qui s'int�ressent, qui sont � chaque instant �pat�s". Gu�henno a la conviction d'appartenir � "une esp�ce commune de l'humanit�", celle de "ces hommes de s�rie", que d�semparent les �v�nements. Coquetteries d'intellectuels et d'�crivains qui savent trop bien qu'on ne les prendra pas au mot, que leurs oeuvres disent tout le contraire ? Leurs lettres incitent � ne pas r�pondre trop vite. � c�t� de la Grande Guerre, du Front Populaire ou de l'Occupation, il y est beaucoup question de divers petits �v�nements, que l'on appelle trop vite "fait divers". L'un, "esprit insaisissable", se m�fie des professeurs, auxquels il reproche "d'avoir leur si�ge fait, leur syst�me". L'autre en veut aux "joueurs" et a parfois soup�onn� son ami "d'aimer les id�es, pour le plaisir, � tous risques, et d�t le monde s'�crouler". Pourquoi, dans ces conditions, leur amiti� n'a-t-elle jamais connu de ces "vacances" qui s�parent des esprits pourtant mieux faits pour se comprendre et s'estimer ? Parce qu'ils partagent une conviction : "Nous ne sommes pas le centre du monde, nous ne valons, nous ne sommes dans la v�rit� qu'� condition de nous n�gliger nous-m�mes pour autre chose". Cette autre chose peut �tre la politique, la m�taphysique ou la r�sistance � l'oppression. Dans tous les cas, elle passe par cet amour de la litt�rature qui, seule, peut expliquer le monde et donner un sens aux faits divers dont il est question dans cet entretien de quarante ans. - Nombre de page(s) : 487 - Poids : 500g - Genre : Lettres et linguistique Textes LES CAHIERS DE LA NRF. Seller Inventory # N9782070767052

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