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    Couverture souple. Condition: Tres bon. don bosco collection , 2009. 1 volume broché(s) format In-8 très bon.

  • marc sangnier

    Published by n/c, 1910

    Seller: Librairie Thé à la page, Montélimar, France

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    Couverture souple. Condition: Satisfaisant. n/c collection , 1910. 1 volume broché(s) format In-12 assez bon 80 pages.

  • Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, 40 pages - Articles originaux : "Bienheureux les pacifiques." - Une campagne en faveur du Repos hebdomadaire. - Religions nouvelles. - Régionalisme et unité. - Le Sillon et la Provence. - Dans l'attente et le silence. - Contre le Parti catholique. - La vie du Sillon : Le Congrès de Soissons. - Marc Sangnier en Vendée et en Bretagne. - Deux réunions contradictoires. - A travers le Limousin. In-8° broché, voir le sommaire dans le scan de la couverture ou il figure. Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français. Créateur du Sillon, il est un des promoteurs du catholicisme démocratique et progressiste. Il occupe aussi une place importante dans le mouvement de l'éducation populaire à travers les revues et mouvements qu'il a animés. Il est le pionnier du mouvement des auberges de jeunesse en France. Marc Sangnier reçoit une éducation chrétienne. Il est élève au collège Stanislas de 1879 à 1894. C'est un brillant élève, il décroche un prix de philosophie en 1891 au concours général. Bachelier, il réussit ensuite en 1895 le concours d'entrée à l'École polytechnique avant d'obtenir une licence en droit en 1898. Encore jeune étudiant en 1894, il anime un journal philosophique, Le Sillon, journal du mouvement pour un christianisme démocratique et social, fondé par son ami Paul Renaudin. Il travaille à cette publication avec des camarades du collège Stanislas de Paris, et en fait un lieu de réflexion politique, dans l'esprit du « Ralliement » des catholiques au régime républicain prôné par le pape Léon XIII et de son encyclique Rerum Novarum. En 1899, Le Sillon devient l'organe d'un vaste mouvement d'éducation populaire qui réunit la jeunesse ouvrière et les fils de notables afin de réconcilier les classes laborieuses avec l'Église et la République. En s'appuyant sur les patronages catholiques, Sangnier crée en 1901 des instituts populaires qui donnent bientôt des cours et des conférences publiques. Lors du congrès national de 1905, près de mille cercles venus de la France entière sont ainsi représentés, l'année de la publication du roman de George Fonsegrive (qui avait permis le premier à Marc Sangnier d'exposer ses idées à un vaste public dans sa revue La Quinzaine), Le Fils de l'Esprit. Roman social, « livre de chevet de toute une jeunesse», où s'exprime par la fiction le projet de ces catholiques sociaux ralliés à la République. « Le Sillon a pour but de réaliser en France la république démocratique. Ce n'est donc pas un mouvement catholique, en ce sens que ce n'est pas une oeuvre dont le but particulier est de se mettre à la disposition des évêques et des curés pour les aider dans leur ministère propre. Le Sillon est donc un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux. » - - - « À cette époque, les catholiques épousaient les idées de la droite ou de l'extrême droite, par ailleurs le Syllabus du pape Pie IX de 1864 condamnait le libéralisme. Marc Sangnier, catholique fervent, mais « sans pantoufles cléricales », lui, se disait républicain de gauche, même d'extrême gauche. Ce qui créait un grand tumulte, la droite le traitant de traître et la gauche d'hypocrite affirmant qu'on ne pouvait être catholique et républicain ». Ainsi, le mouvement doit combattre l'opposition de l'extrême gauche marxiste qui parfois perturbe les réunions organisées par Le Sillon ou la presse de l'Action française monarchiste qui l'attaque à partir de 1906 en raison de ses positions démocratiques et sa politique de ralliement. Péguy l'attaque violemment. Charles Maurras entame alors une violente polémique avec Sangnier, publiant une série d'articles dans la Revue d'Action française et dans La Gazette de France qui sera plus tard réunie dans son ouvrage Le Dilemme de Marc Sangnier, lui-même repris en 1921 dans le re.

  • Seller image for Le Sillon. - 4° Année (2° série) - N° 8 - 25 Octobre 1905. for sale by PRISCA

    Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, paginé de 281 à 320 - Articles originaux : Une expérience. - Un problème nettement posé. - Au Lycée. - Pour les Cercles d'études ruraux. - Ce qui diminue les hommes. - Le Centre allemand est-il un parti catholique ? - La vie du Sillon : Les Vraies Idées du Sillon. - Une Lettre de Mgr l'Évêque de Marseille. - Le prochain Congrès national. - Un Restaurant coopératif. - Le Congrès de Marvejols. - En province. In-8° broché, voir le sommaire dans le scan de la couverture ou il figure. Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français. Créateur du Sillon, il est un des promoteurs du catholicisme démocratique et progressiste. Il occupe aussi une place importante dans le mouvement de l'éducation populaire à travers les revues et mouvements qu'il a animés. Il est le pionnier du mouvement des auberges de jeunesse en France. Marc Sangnier reçoit une éducation chrétienne. Il est élève au collège Stanislas de 1879 à 1894. C'est un brillant élève, il décroche un prix de philosophie en 1891 au concours général. Bachelier, il réussit ensuite en 1895 le concours d'entrée à l'École polytechnique avant d'obtenir une licence en droit en 1898. Encore jeune étudiant en 1894, il anime un journal philosophique, Le Sillon, journal du mouvement pour un christianisme démocratique et social, fondé par son ami Paul Renaudin. Il travaille à cette publication avec des camarades du collège Stanislas de Paris, et en fait un lieu de réflexion politique, dans l'esprit du « Ralliement » des catholiques au régime républicain prôné par le pape Léon XIII et de son encyclique Rerum Novarum. En 1899, Le Sillon devient l'organe d'un vaste mouvement d'éducation populaire qui réunit la jeunesse ouvrière et les fils de notables afin de réconcilier les classes laborieuses avec l'Église et la République. En s'appuyant sur les patronages catholiques, Sangnier crée en 1901 des instituts populaires qui donnent bientôt des cours et des conférences publiques. Lors du congrès national de 1905, près de mille cercles venus de la France entière sont ainsi représentés, l'année de la publication du roman de George Fonsegrive (qui avait permis le premier à Marc Sangnier d'exposer ses idées à un vaste public dans sa revue La Quinzaine), Le Fils de l'Esprit. Roman social, « livre de chevet de toute une jeunesse», où s'exprime par la fiction le projet de ces catholiques sociaux ralliés à la République. « Le Sillon a pour but de réaliser en France la république démocratique. Ce n'est donc pas un mouvement catholique, en ce sens que ce n'est pas une oeuvre dont le but particulier est de se mettre à la disposition des évêques et des curés pour les aider dans leur ministère propre. Le Sillon est donc un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux. » - - - « À cette époque, les catholiques épousaient les idées de la droite ou de l'extrême droite, par ailleurs le Syllabus du pape Pie IX de 1864 condamnait le libéralisme. Marc Sangnier, catholique fervent, mais « sans pantoufles cléricales », lui, se disait républicain de gauche, même d'extrême gauche. Ce qui créait un grand tumulte, la droite le traitant de traître et la gauche d'hypocrite affirmant qu'on ne pouvait être catholique et républicain ». Ainsi, le mouvement doit combattre l'opposition de l'extrême gauche marxiste qui parfois perturbe les réunions organisées par Le Sillon ou la presse de l'Action française monarchiste qui l'attaque à partir de 1906 en raison de ses positions démocratiques et sa politique de ralliement. Péguy l'attaque violemment. Charles Maurras entame alors une violente polémique avec Sangnier, publiant une série d'articles dans la Revue d'Action française et dans La Gazette de France qui sera plus tard réunie dans son ouvrage Le Dilemme de Marc Sangnier, lui-même.

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    Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, paginé de 41 à 80 - Articles originaux : Le Sillon est-il un mouvement personnel ? - Vie fraternelle. - "Par la Mort" (A propos d'une Première). - Confusions à dissiper. - Le Sillon et la Politique. - Contre le Parti Catholique. - Dans l'attente et le silence. - Le vie du Sillon : Le Congrès de Nancy ; Le Sillon de Dunkerque ; La "Maison du Sillon" à Châtenay. Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français. Créateur du Sillon, il est un des promoteurs du catholicisme démocratique et progressiste. Il occupe aussi une place importante dans le mouvement de l'éducation populaire à travers les revues et mouvements qu'il a animés. Il est le pionnier du mouvement des auberges de jeunesse en France. Marc Sangnier reçoit une éducation chrétienne. Il est élève au collège Stanislas de 1879 à 1894. C'est un brillant élève, il décroche un prix de philosophie en 1891 au concours général. Bachelier, il réussit ensuite en 1895 le concours d'entrée à l'École polytechnique avant d'obtenir une licence en droit en 1898. Encore jeune étudiant en 1894, il anime un journal philosophique, Le Sillon, journal du mouvement pour un christianisme démocratique et social, fondé par son ami Paul Renaudin. Il travaille à cette publication avec des camarades du collège Stanislas de Paris, et en fait un lieu de réflexion politique, dans l'esprit du « Ralliement » des catholiques au régime républicain prôné par le pape Léon XIII et de son encyclique Rerum Novarum. En 1899, Le Sillon devient l'organe d'un vaste mouvement d'éducation populaire qui réunit la jeunesse ouvrière et les fils de notables afin de réconcilier les classes laborieuses avec l'Église et la République. En s'appuyant sur les patronages catholiques, Sangnier crée en 1901 des instituts populaires qui donnent bientôt des cours et des conférences publiques. Lors du congrès national de 1905, près de mille cercles venus de la France entière sont ainsi représentés, l'année de la publication du roman de George Fonsegrive (qui avait permis le premier à Marc Sangnier d'exposer ses idées à un vaste public dans sa revue La Quinzaine), Le Fils de l'Esprit. Roman social, « livre de chevet de toute une jeunesse», où s'exprime par la fiction le projet de ces catholiques sociaux ralliés à la République. « Le Sillon a pour but de réaliser en France la république démocratique. Ce n'est donc pas un mouvement catholique, en ce sens que ce n'est pas une oeuvre dont le but particulier est de se mettre à la disposition des évêques et des curés pour les aider dans leur ministère propre. Le Sillon est donc un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux. » - - - « À cette époque, les catholiques épousaient les idées de la droite ou de l'extrême droite, par ailleurs le Syllabus du pape Pie IX de 1864 condamnait le libéralisme. Marc Sangnier, catholique fervent, mais « sans pantoufles cléricales », lui, se disait républicain de gauche, même d'extrême gauche. Ce qui créait un grand tumulte, la droite le traitant de traître et la gauche d'hypocrite affirmant qu'on ne pouvait être catholique et républicain ». Ainsi, le mouvement doit combattre l'opposition de l'extrême gauche marxiste qui parfois perturbe les réunions organisées par Le Sillon ou la presse de l'Action française monarchiste qui l'attaque à partir de 1906 en raison de ses positions démocratiques et sa politique de ralliement. Péguy l'attaque violemment. Charles Maurras entame alors une violente polémique avec Sangnier, publiant une série d'articles dans la Revue d'Action française et dans La Gazette de France qui sera plus tard réunie dans son ouvrage Le Dilemme de Marc Sangnier, lui-même repris en 1921 dans le recueil intitulé La Démocratie religieuse.

  • Georges Hoog, Pierre Bouteloup, Pierre Fabre, Jean Valmont, Marc Sangnier

    Published by Paris : G. Picquoin, 1905

    Seller: PRISCA, Paris, France

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    Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, paginé de 161 à 200 - Articles originaux : Après le Congrès. - La réunion des journalistes. - Le Congrès des Cercles d'études et des Instituts populaires : Séance d'Ouverture ; Les Coopératives ; La Mese du Congrès ; La Réunion Publique ; Le Banquet. - Enseignement social populaire (Les conférences sur la Démocratie ; 1° conférence : L'évolution démocratique. Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français. Créateur du Sillon, il est un des promoteurs du catholicisme démocratique et progressiste. Il occupe aussi une place importante dans le mouvement de l'éducation populaire à travers les revues et mouvements qu'il a animés. Il est le pionnier du mouvement des auberges de jeunesse en France. Marc Sangnier reçoit une éducation chrétienne. Il est élève au collège Stanislas de 1879 à 1894. C'est un brillant élève, il décroche un prix de philosophie en 1891 au concours général. Bachelier, il réussit ensuite en 1895 le concours d'entrée à l'École polytechnique avant d'obtenir une licence en droit en 1898. Encore jeune étudiant en 1894, il anime un journal philosophique, Le Sillon, journal du mouvement pour un christianisme démocratique et social, fondé par son ami Paul Renaudin. Il travaille à cette publication avec des camarades du collège Stanislas de Paris, et en fait un lieu de réflexion politique, dans l'esprit du « Ralliement » des catholiques au régime républicain prôné par le pape Léon XIII et de son encyclique Rerum Novarum. En 1899, Le Sillon devient l'organe d'un vaste mouvement d'éducation populaire qui réunit la jeunesse ouvrière et les fils de notables afin de réconcilier les classes laborieuses avec l'Église et la République. En s'appuyant sur les patronages catholiques, Sangnier crée en 1901 des instituts populaires qui donnent bientôt des cours et des conférences publiques. Lors du congrès national de 1905, près de mille cercles venus de la France entière sont ainsi représentés, l'année de la publication du roman de George Fonsegrive (qui avait permis le premier à Marc Sangnier d'exposer ses idées à un vaste public dans sa revue La Quinzaine), Le Fils de l'Esprit. Roman social, « livre de chevet de toute une jeunesse», où s'exprime par la fiction le projet de ces catholiques sociaux ralliés à la République. « Le Sillon a pour but de réaliser en France la république démocratique. Ce n'est donc pas un mouvement catholique, en ce sens que ce n'est pas une oeuvre dont le but particulier est de se mettre à la disposition des évêques et des curés pour les aider dans leur ministère propre. Le Sillon est donc un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux. » - - - « À cette époque, les catholiques épousaient les idées de la droite ou de l'extrême droite, par ailleurs le Syllabus du pape Pie IX de 1864 condamnait le libéralisme. Marc Sangnier, catholique fervent, mais « sans pantoufles cléricales », lui, se disait républicain de gauche, même d'extrême gauche. Ce qui créait un grand tumulte, la droite le traitant de traître et la gauche d'hypocrite affirmant qu'on ne pouvait être catholique et républicain ». Ainsi, le mouvement doit combattre l'opposition de l'extrême gauche marxiste qui parfois perturbe les réunions organisées par Le Sillon ou la presse de l'Action française monarchiste qui l'attaque à partir de 1906 en raison de ses positions démocratiques et sa politique de ralliement. Péguy l'attaque violemment. Charles Maurras entame alors une violente polémique avec Sangnier, publiant une série d'articles dans la Revue d'Action française et dans La Gazette de France qui sera plus tard réunie dans son ouvrage Le Dilemme de Marc Sangnier, lui-même repris en 1921 dans le recueil intitulé La Démocratie religieuse.

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    Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, paginé de 321 à 360 - Articles originaux : Un anniversaire. - Les troubles révolutionnaires de Limoges. - Une dangereuse ignorance (Extrait du journal). - M. Wells, prophète. - Notre souscription. - Le vie du Sillon : La Correspondance sociale du Sillon ; Le Sillon : Esprit et Méthodes ; Le Congrès de Saint-Brieuc ; A travers la France. Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français. Créateur du Sillon, il est un des promoteurs du catholicisme démocratique et progressiste. Il occupe aussi une place importante dans le mouvement de l'éducation populaire à travers les revues et mouvements qu'il a animés. Il est le pionnier du mouvement des auberges de jeunesse en France. Marc Sangnier reçoit une éducation chrétienne. Il est élève au collège Stanislas de 1879 à 1894. C'est un brillant élève, il décroche un prix de philosophie en 1891 au concours général. Bachelier, il réussit ensuite en 1895 le concours d'entrée à l'École polytechnique avant d'obtenir une licence en droit en 1898. Encore jeune étudiant en 1894, il anime un journal philosophique, Le Sillon, journal du mouvement pour un christianisme démocratique et social, fondé par son ami Paul Renaudin. Il travaille à cette publication avec des camarades du collège Stanislas de Paris, et en fait un lieu de réflexion politique, dans l'esprit du « Ralliement » des catholiques au régime républicain prôné par le pape Léon XIII et de son encyclique Rerum Novarum. En 1899, Le Sillon devient l'organe d'un vaste mouvement d'éducation populaire qui réunit la jeunesse ouvrière et les fils de notables afin de réconcilier les classes laborieuses avec l'Église et la République. En s'appuyant sur les patronages catholiques, Sangnier crée en 1901 des instituts populaires qui donnent bientôt des cours et des conférences publiques. Lors du congrès national de 1905, près de mille cercles venus de la France entière sont ainsi représentés, l'année de la publication du roman de George Fonsegrive (qui avait permis le premier à Marc Sangnier d'exposer ses idées à un vaste public dans sa revue La Quinzaine), Le Fils de l'Esprit. Roman social, « livre de chevet de toute une jeunesse», où s'exprime par la fiction le projet de ces catholiques sociaux ralliés à la République. « Le Sillon a pour but de réaliser en France la république démocratique. Ce n'est donc pas un mouvement catholique, en ce sens que ce n'est pas une oeuvre dont le but particulier est de se mettre à la disposition des évêques et des curés pour les aider dans leur ministère propre. Le Sillon est donc un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux. » - - - « À cette époque, les catholiques épousaient les idées de la droite ou de l'extrême droite, par ailleurs le Syllabus du pape Pie IX de 1864 condamnait le libéralisme. Marc Sangnier, catholique fervent, mais « sans pantoufles cléricales », lui, se disait républicain de gauche, même d'extrême gauche. Ce qui créait un grand tumulte, la droite le traitant de traître et la gauche d'hypocrite affirmant qu'on ne pouvait être catholique et républicain ». Ainsi, le mouvement doit combattre l'opposition de l'extrême gauche marxiste qui parfois perturbe les réunions organisées par Le Sillon ou la presse de l'Action française monarchiste qui l'attaque à partir de 1906 en raison de ses positions démocratiques et sa politique de ralliement. Péguy l'attaque violemment. Charles Maurras entame alors une violente polémique avec Sangnier, publiant une série d'articles dans la Revue d'Action française et dans La Gazette de France qui sera plus tard réunie dans son ouvrage Le Dilemme de Marc Sangnier, lui-même repris en 1921 dans le recueil intitulé La Démocratie religieuse.

  • Seller image for Le Sillon. - 12° Année - N° 6 - 25 Mars 1905. for sale by PRISCA
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    Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, paginé de 201 à 240 - Articles originaux : Une idole. - Opposés mais semblables. - Syndicalisme et coopération : Deux opinions. - Enseignement social populaire : Les conférences de Marc Sangnier sur la Démocratie. - L'oeuvre urgente. - La vie du Sillon : Précieux encouragements de Rome. - Mouvement homogène, mouvement conquérant. - Une controverse entre Jules Guesde et Marc Sangnier. - Le Sillon à Genève. In-8° broché, voir le sommaire dans le scan de la couverture ou il figure. Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français. Créateur du Sillon, il est un des promoteurs du catholicisme démocratique et progressiste. Il occupe aussi une place importante dans le mouvement de l'éducation populaire à travers les revues et mouvements qu'il a animés. Il est le pionnier du mouvement des auberges de jeunesse en France. Marc Sangnier reçoit une éducation chrétienne. Il est élève au collège Stanislas de 1879 à 1894. C'est un brillant élève, il décroche un prix de philosophie en 1891 au concours général. Bachelier, il réussit ensuite en 1895 le concours d'entrée à l'École polytechnique avant d'obtenir une licence en droit en 1898. Encore jeune étudiant en 1894, il anime un journal philosophique, Le Sillon, journal du mouvement pour un christianisme démocratique et social, fondé par son ami Paul Renaudin. Il travaille à cette publication avec des camarades du collège Stanislas de Paris, et en fait un lieu de réflexion politique, dans l'esprit du « Ralliement » des catholiques au régime républicain prôné par le pape Léon XIII et de son encyclique Rerum Novarum. En 1899, Le Sillon devient l'organe d'un vaste mouvement d'éducation populaire qui réunit la jeunesse ouvrière et les fils de notables afin de réconcilier les classes laborieuses avec l'Église et la République. En s'appuyant sur les patronages catholiques, Sangnier crée en 1901 des instituts populaires qui donnent bientôt des cours et des conférences publiques. Lors du congrès national de 1905, près de mille cercles venus de la France entière sont ainsi représentés, l'année de la publication du roman de George Fonsegrive (qui avait permis le premier à Marc Sangnier d'exposer ses idées à un vaste public dans sa revue La Quinzaine), Le Fils de l'Esprit. Roman social, « livre de chevet de toute une jeunesse», où s'exprime par la fiction le projet de ces catholiques sociaux ralliés à la République. « Le Sillon a pour but de réaliser en France la république démocratique. Ce n'est donc pas un mouvement catholique, en ce sens que ce n'est pas une oeuvre dont le but particulier est de se mettre à la disposition des évêques et des curés pour les aider dans leur ministère propre. Le Sillon est donc un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux. » - - - « À cette époque, les catholiques épousaient les idées de la droite ou de l'extrême droite, par ailleurs le Syllabus du pape Pie IX de 1864 condamnait le libéralisme. Marc Sangnier, catholique fervent, mais « sans pantoufles cléricales », lui, se disait républicain de gauche, même d'extrême gauche. Ce qui créait un grand tumulte, la droite le traitant de traître et la gauche d'hypocrite affirmant qu'on ne pouvait être catholique et républicain ». Ainsi, le mouvement doit combattre l'opposition de l'extrême gauche marxiste qui parfois perturbe les réunions organisées par Le Sillon ou la presse de l'Action française monarchiste qui l'attaque à partir de 1906 en raison de ses positions démocratiques et sa politique de ralliement. Péguy l'attaque violemment. Charles Maurras entame alors une violente polémique avec Sangnier, publiant une série d'articles dans la Revue d'Action française et dans La Gazette de France qui sera plus tard réunie dans son ouvrage Le Dilemme de Marc Sangnier, lui-même rep.

  • sangnier Marc

    Published by Bloud et Cie, Paris, 1909

    Seller: Librairie Farfouille, Paris, France

    Association Member: ILAB

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    br. 461 pp., papier un peu jauni.

  • Institut Marc Sangnier (Paris)

    Published by Institut Marc Sangnier, 2005

    Seller: PRISCA, Paris, France

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    Couverture souple. Condition: Très bon. Edition originale. In-8° , broché , 135 pages , quelques illustrations.

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  • Marc Sangnier

    Publication Date: 1906

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  • Marc Sangnier

    Publication Date: 1906

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    Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, voir le sommaire dans le scan de la couverture ou il figure. Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français. Créateur du Sillon, il est un des promoteurs du catholicisme démocratique et progressiste. Il occupe aussi une place importante dans le mouvement de l'éducation populaire à travers les revues et mouvements qu'il a animés. Il est le pionnier du mouvement des auberges de jeunesse en France. Marc Sangnier reçoit une éducation chrétienne. Il est élève au collège Stanislas de 1879 à 1894. C'est un brillant élève, il décroche un prix de philosophie en 1891 au concours général. Bachelier, il réussit ensuite en 1895 le concours d'entrée à l'École polytechnique avant d'obtenir une licence en droit en 1898. Encore jeune étudiant en 1894, il anime un journal philosophique, Le Sillon, journal du mouvement pour un christianisme démocratique et social, fondé par son ami Paul Renaudin. Il travaille à cette publication avec des camarades du collège Stanislas de Paris, et en fait un lieu de réflexion politique, dans l'esprit du « Ralliement » des catholiques au régime républicain prôné par le pape Léon XIII et de son encyclique Rerum Novarum. En 1899, Le Sillon devient l'organe d'un vaste mouvement d'éducation populaire qui réunit la jeunesse ouvrière et les fils de notables afin de réconcilier les classes laborieuses avec l'Église et la République. En s'appuyant sur les patronages catholiques, Sangnier crée en 1901 des instituts populaires qui donnent bientôt des cours et des conférences publiques. Lors du congrès national de 1905, près de mille cercles venus de la France entière sont ainsi représentés, l'année de la publication du roman de George Fonsegrive (qui avait permis le premier à Marc Sangnier d'exposer ses idées à un vaste public dans sa revue La Quinzaine), Le Fils de l'Esprit. Roman social, « livre de chevet de toute une jeunesse», où s'exprime par la fiction le projet de ces catholiques sociaux ralliés à la République. « Le Sillon a pour but de réaliser en France la république démocratique. Ce n'est donc pas un mouvement catholique, en ce sens que ce n'est pas une oeuvre dont le but particulier est de se mettre à la disposition des évêques et des curés pour les aider dans leur ministère propre. Le Sillon est donc un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux. » - - - « À cette époque, les catholiques épousaient les idées de la droite ou de l'extrême droite, par ailleurs le Syllabus du pape Pie IX de 1864 condamnait le libéralisme. Marc Sangnier, catholique fervent, mais « sans pantoufles cléricales », lui, se disait républicain de gauche, même d'extrême gauche. Ce qui créait un grand tumulte, la droite le traitant de traître et la gauche d'hypocrite affirmant qu'on ne pouvait être catholique et républicain ». Ainsi, le mouvement doit combattre l'opposition de l'extrême gauche marxiste qui parfois perturbe les réunions organisées par Le Sillon ou la presse de l'Action française monarchiste qui l'attaque à partir de 1906 en raison de ses positions démocratiques et sa politique de ralliement. Péguy l'attaque violemment. Charles Maurras entame alors une violente polémique avec Sangnier, publiant une série d'articles dans la Revue d'Action française et dans La Gazette de France qui sera plus tard réunie dans son ouvrage Le Dilemme de Marc Sangnier, lui-même repris en 1921 dans le recueil intitulé La Démocratie religieuse [archive]. Maurras, bien qu'affirmant son agnosticisme personnel, se fait le défenseur du catholicisme traditionnel qui lui apparaît à la fois comme un bienfait national et moral (il voit dans l'Église, le « temple des définitions du devoir » et « l'arche de salut des sociétés »).

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    Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, voir le sommaire dans le scan de la couverture ou il figure. Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français. Créateur du Sillon, il est un des promoteurs du catholicisme démocratique et progressiste. Il occupe aussi une place importante dans le mouvement de l'éducation populaire à travers les revues et mouvements qu'il a animés. Il est le pionnier du mouvement des auberges de jeunesse en France. Marc Sangnier reçoit une éducation chrétienne. Il est élève au collège Stanislas de 1879 à 1894. C'est un brillant élève, il décroche un prix de philosophie en 1891 au concours général. Bachelier, il réussit ensuite en 1895 le concours d'entrée à l'École polytechnique avant d'obtenir une licence en droit en 1898. Encore jeune étudiant en 1894, il anime un journal philosophique, Le Sillon, journal du mouvement pour un christianisme démocratique et social, fondé par son ami Paul Renaudin. Il travaille à cette publication avec des camarades du collège Stanislas de Paris, et en fait un lieu de réflexion politique, dans l'esprit du « Ralliement » des catholiques au régime républicain prôné par le pape Léon XIII et de son encyclique Rerum Novarum. En 1899, Le Sillon devient l'organe d'un vaste mouvement d'éducation populaire qui réunit la jeunesse ouvrière et les fils de notables afin de réconcilier les classes laborieuses avec l'Église et la République. En s'appuyant sur les patronages catholiques, Sangnier crée en 1901 des instituts populaires qui donnent bientôt des cours et des conférences publiques. Lors du congrès national de 1905, près de mille cercles venus de la France entière sont ainsi représentés, l'année de la publication du roman de George Fonsegrive (qui avait permis le premier à Marc Sangnier d'exposer ses idées à un vaste public dans sa revue La Quinzaine), Le Fils de l'Esprit. Roman social, « livre de chevet de toute une jeunesse», où s'exprime par la fiction le projet de ces catholiques sociaux ralliés à la République. « Le Sillon a pour but de réaliser en France la république démocratique. Ce n'est donc pas un mouvement catholique, en ce sens que ce n'est pas une oeuvre dont le but particulier est de se mettre à la disposition des évêques et des curés pour les aider dans leur ministère propre. Le Sillon est donc un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux. » - - - « À cette époque, les catholiques épousaient les idées de la droite ou de l'extrême droite, par ailleurs le Syllabus du pape Pie IX de 1864 condamnait le libéralisme. Marc Sangnier, catholique fervent, mais « sans pantoufles cléricales », lui, se disait républicain de gauche, même d'extrême gauche. Ce qui créait un grand tumulte, la droite le traitant de traître et la gauche d'hypocrite affirmant qu'on ne pouvait être catholique et républicain ». Ainsi, le mouvement doit combattre l'opposition de l'extrême gauche marxiste qui parfois perturbe les réunions organisées par Le Sillon ou la presse de l'Action française monarchiste qui l'attaque à partir de 1906 en raison de ses positions démocratiques et sa politique de ralliement. Péguy l'attaque violemment. Charles Maurras entame alors une violente polémique avec Sangnier, publiant une série d'articles dans la Revue d'Action française et dans La Gazette de France qui sera plus tard réunie dans son ouvrage Le Dilemme de Marc Sangnier, lui-même repris en 1921 dans le recueil intitulé La Démocratie religieuse [archive]. Maurras, bien qu'affirmant son agnosticisme personnel, se fait le défenseur du catholicisme traditionnel qui lui apparaît à la fois comme un bienfait national et moral (il voit dans l'Église, le « temple des définitions du devoir » et « l'arche de salut des sociétés »).

  • Marc Sangnier

    Publication Date: 1905

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    Couverture souple. Condition: Bon. Edition originale. In-8° broché, voir le sommaire dans le scan de la couverture ou il figure. Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français. Créateur du Sillon, il est un des promoteurs du catholicisme démocratique et progressiste. Il occupe aussi une place importante dans le mouvement de l'éducation populaire à travers les revues et mouvements qu'il a animés. Il est le pionnier du mouvement des auberges de jeunesse en France. Marc Sangnier reçoit une éducation chrétienne. Il est élève au collège Stanislas de 1879 à 1894. C'est un brillant élève, il décroche un prix de philosophie en 1891 au concours général. Bachelier, il réussit ensuite en 1895 le concours d'entrée à l'École polytechnique avant d'obtenir une licence en droit en 1898. Encore jeune étudiant en 1894, il anime un journal philosophique, Le Sillon, journal du mouvement pour un christianisme démocratique et social, fondé par son ami Paul Renaudin. Il travaille à cette publication avec des camarades du collège Stanislas de Paris, et en fait un lieu de réflexion politique, dans l'esprit du « Ralliement » des catholiques au régime républicain prôné par le pape Léon XIII et de son encyclique Rerum Novarum. En 1899, Le Sillon devient l'organe d'un vaste mouvement d'éducation populaire qui réunit la jeunesse ouvrière et les fils de notables afin de réconcilier les classes laborieuses avec l'Église et la République. En s'appuyant sur les patronages catholiques, Sangnier crée en 1901 des instituts populaires qui donnent bientôt des cours et des conférences publiques. Lors du congrès national de 1905, près de mille cercles venus de la France entière sont ainsi représentés, l'année de la publication du roman de George Fonsegrive (qui avait permis le premier à Marc Sangnier d'exposer ses idées à un vaste public dans sa revue La Quinzaine), Le Fils de l'Esprit. Roman social, « livre de chevet de toute une jeunesse», où s'exprime par la fiction le projet de ces catholiques sociaux ralliés à la République. « Le Sillon a pour but de réaliser en France la république démocratique. Ce n'est donc pas un mouvement catholique, en ce sens que ce n'est pas une oeuvre dont le but particulier est de se mettre à la disposition des évêques et des curés pour les aider dans leur ministère propre. Le Sillon est donc un mouvement laïque, ce qui n'empêche pas qu'il soit aussi un mouvement profondément religieux. » - - - « À cette époque, les catholiques épousaient les idées de la droite ou de l'extrême droite, par ailleurs le Syllabus du pape Pie IX de 1864 condamnait le libéralisme. Marc Sangnier, catholique fervent, mais « sans pantoufles cléricales », lui, se disait républicain de gauche, même d'extrême gauche. Ce qui créait un grand tumulte, la droite le traitant de traître et la gauche d'hypocrite affirmant qu'on ne pouvait être catholique et républicain ». Ainsi, le mouvement doit combattre l'opposition de l'extrême gauche marxiste qui parfois perturbe les réunions organisées par Le Sillon ou la presse de l'Action française monarchiste qui l'attaque à partir de 1906 en raison de ses positions démocratiques et sa politique de ralliement. Péguy l'attaque violemment. Charles Maurras entame alors une violente polémique avec Sangnier, publiant une série d'articles dans la Revue d'Action française et dans La Gazette de France qui sera plus tard réunie dans son ouvrage Le Dilemme de Marc Sangnier, lui-même repris en 1921 dans le recueil intitulé La Démocratie religieuse [archive]. Maurras, bien qu'affirmant son agnosticisme personnel, se fait le défenseur du catholicisme traditionnel qui lui apparaît à la fois comme un bienfait national et moral (il voit dans l'Église, le « temple des définitions du devoir » et « l'arche de salut des sociétés »).

  • Marc Sangnier

    Publication Date: 1906

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    Condition: 3. Tampon Juvenat St-GÃ rard.

  • Marc Sangnier (directeur)

    Published by Librairie Damby-Willemain, 1903

    Seller: LIVRES ANCIENS ET CONTEMPORAINS., HASPARREN, France

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  • Marc Sangnier (directeur)

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